Un peu après son point médian, le documentaire de près de trois heures “Our Body” atteint son rythme et ne s’arrête jamais, alors que le film suture des scènes de patients – jeunes et âgés, cisgenres et trans – dans l’unité gynécologique d’un hôpital parisien. Dans une séquence puissante et intime, le film passe d’un accouchement assisté par une sage-femme à un accouchement par césarienne, puis à une mère qui a connu des complications douloureuses lors de son accouchement et, enfin, à une femme essayant de gérer sa grossesse pendant la chimiothérapie. .
Après qu’une mère ait utilisé un smartphone pour enregistrer les gémissements de son nouveau-né, nos larmes sont peut-être déjà justifiées. Mais c’est le saut de cette séquence à une puissante consultation médecin-patient – une pour la réalisatrice du documentaire, Claire Simon – qui ajoute une nouvelle couche de profondeur à cette méditation déjà profonde sur les patients et les femmes en général.
“Vous voyez le film”, dit le médecin à Simon, alors que le cinéaste reçoit un diagnostic de cancer. « Je m’occuperai de vous. »
Les propres mots de Simon à son fournisseur de soins, sur le fait de passer du cinéaste au patient, semblent parler des limites de l’empathie forgée par le cinéma, même si le documentaire fournit un autre exemple douloureusement humain de son pouvoir.
“Notre corps” comprend des images d’une manifestation véhémente contre la violence gynécologique qui se déroule à l’extérieur de l’hôpital. Mais il y a plus de scènes de compassion que d’arrogance médicale. Les patients rencontrent souvent des nouvelles difficiles avec sérénité. Combien la présence d’une caméra a à voir avec cela, nous ne pouvons pas le savoir entièrement. Mais la croyance de Simon dans l’interdépendance et la singularité des différents patients est palpable. Elle récompense notre patience par une compréhension plus profonde de notre corps et de nous-mêmes.
Notre corps
Non classé. En français et en anglais, avec sous-titres. Durée : 2h48. Dans les théâtres.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/08/03/movies/our-body-review.html?rand=21388