Même le consommateur de science-fiction le plus occasionnel vous dira que retoucher le passé, aussi louable soit-il, est un jeu de dupes. C’est peut-être une nouvelle pour les trois adultes au centre du film « Aporia » de Jared Moshé, un pleurnichard profondément idiot voyageant dans le temps, soutenu uniquement par la chaleur savonneuse de ses performances.
Depuis que Sophie (Judy Greer) a perdu son mari, Mal (Edi Gathegi), à cause d’un conducteur ivre huit mois plus tôt, elle et sa fille préadolescente (Faithe Herman) se battent. Entrez le meilleur ami de Mal, Jabir (Payman Maadi), physicien et réfugié d’une dictature qui a tué toute sa famille. Obsédé par les torts du passé, Jabir construit discrètement une machine à voyager dans le temps, un engin qui ressemble à un poumon d’acier. La machine ne va nulle part, mais (et ne me citez pas à ce sujet) peut renvoyer des particules dans le temps pour assassiner la victime que vous avez choisie. Quelqu’un comme, disons, le conducteur qui a tué Mal.
Mais la tendre Sophie, incapable de profiter d’un assassinat réussi, ne peut s’empêcher de se lier d’amitié avec la veuve et la fille de l’ancien conducteur, pour ensuite découvrir un deuxième méchant. Bien entendu, chaque effacement nécessite plusieurs minutes d’introspection et provoque des répercussions inattendues et de plus en plus troublantes ; peut-être qu’un simple meurtre de plus remettra tout en ordre ?
Rempli de comportements idiots et d’ellipses logiques (et d’une fin plus qu’exaspérante), « Aporia », qui signifie une expression de doute ou d’incertitude, justifie largement son titre. L’idée la plus séduisante du film, cependant, est son insistance sur l’importance des souvenirs partagés : lorsque le temps se réinitialise, seuls Sophie et Jabir se souviennent de la chronologie originale, les laissant exclus d’un passé alternatif – même le leur.
Aporie
Classé R pour son langage pardonnable et son comportement impardonnable. Durée : 1 heure 44 minutes. Dans les théâtres.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/08/10/movies/aporia-review.html?rand=21388