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Noémie Merlant s’écarte adroitement du bord

La vie de maman blogueuse ne convient pas aux âmes sensibles ou aux cœurs agités – n’importe quel essai vidéo YouTube peut vous le dire. Favoriser une personnalité en ligne parfaitement imparfaite est un travail délicat, et paraître à la fois coiffé et spontané demande de la dextérité et du dévouement. Le revers de la médaille : une fissure dans la sculpture soigneusement conçue peut tout détruire. Et c’est sans tenir compte de l’apparence sans fin flux de maux qui afflige déjà la mère moderne.

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Dans Bébé Rubis, le premier long métrage du dramaturge et scénariste nominé aux Tony Bess Wohl, la dure dualité de la dépression post-partum sert à la fois de squelette dans le placard et de monstre sous le lit. Malgré quelques inégalités, Bébé Rubis est une représentation fervente inconfortable et esthétiquement convaincante d’une nouvelle maternité, une exploration d’horreur troublante soutenue par des images étranges et une performance principale sans retenue de Noémie Merlant.

Merlant fait celui de Mia Farrow Romarin fière comme Joséphine, une blogueuse lifestyle très tendue et mère de notre petit bout de chou titulaire. Jo organise sa propre baby shower avant l’arrivée de Ruby pour s’assurer qu’elle est parfaitement exécutée. Elle hésite à demander conseil à ses pairs au sujet de son enfant qui miaule constamment, de peur d’aborder l’évidence : elle n’est pas un parent infaillible.

La force motrice dans Bébé RubisCependant, ce ne sont pas les imperfections de type A de Jo, c’est la crise d’identité qu’elles provoquent. Accueillant son bébé à la maison après un accouchement sanglant, Jo commence à se méfier de tout le monde autour d’elle, d’un mystérieux groupe de nouvelles mamans. à son mari, un boucher éthique nommé Spencer (Kit Harington). Par-dessus tout, Jo craint Ruby, une calamité adorable de Gerber Baby qui attend de se produire. Alors qu’elle se fraye un chemin à travers le chaos physique et mental d’une nouvelle maternité, Jo est aux prises avec une incapacité perçue à comprendresupporter son enfant et une peur croissante que Ruby soit en colère contre elle. Dans une scène, Jo demande à une femme qui évalue la sécurité bébé de sa maison si la maison serait « sûre » depuis Ruby” au lieu de “sûr pour son.” C’est un moment précis et simple qui met en scène habilement la moitié arrière du film.

Merlant, récemment vu dans le film nominé aux Oscars Le goudron, capture astucieusement le lourd fardeau émotionnel d’aimer et de craindre simultanément quelque chose. La seule chose qui effraie Jo plus que Ruby est la perspective que quelqu’un quelque part puisse prendre le bébé, même si Ruby la laisse meurtrie et mordue après avoir allaité. Il suffit à Merlant d’un regard pour refléter cette totalité déchiquetée.

Bien que le flou de Spencer donne lieu à une mini-torsion, Harington n’ajoute pas beaucoup de viande (désolé) au personnage, à l’exception d’une affabilité plate. Malgré beaucoup moins de temps à l’écran que Harington, Jayne Atkinson laisse plus de marque en tant que mère autoritaire de Spencer, et il est particulièrement oubliable comparé à une Meredith Hagner au ton parfait en tant que nouvelle maman qui inspire à la fois admiration et agitation chez Jo. (Si ce film fait passer un message : jamais réveiller un bébé endormi.)

Bébé Rubis contient des moments vraiment déconcertants: Un plan large où un groupe de mères suit Jo lors d’un jogging l’après-midi est un pur plaisir effrayant, et lorsque la caméra se promène dans le bosquet boisé isolé où vivent Jo, Spencer et Ruby, cela souligne efficacement le fossé entre le public et le privé. . La tentative de Jo de marier harmonieusement les deux en tant qu’influenceuse de style de vie ne fait que la rendre plus sujette à l’isolement. Se séquestrer devient une dépendance étrange et masochiste alors même que la claustrophobie s’installe : si Jo ne vit pas la vie parfaite, pourquoi la partager ?

Bande-annonce de Baby Ruby #1 (2023)

Malgré le talent de Wohl et du directeur de la photographie Juan Pablo Ramírez pour créer des images durables, l’indécision prend parfois le dessus. Bébé Rubis. Les plans kaléidoscopiques destinés à refléter l’expérience monotone de prendre soin d’un nourrisson ne semblent pas à leur place et sapent le sentiment d’effroi soigneusement cultivé du film. Sinon, Bébé Rubis se plaît dans l’ambiguïté, laissant une grande partie de son intrigue dépend de l’interprétation, en particulier de sa fin riche en métaphores. La réalité ne régit pas l’expérience de Jo, et la fin de notre temps avec elle n’est que le début de son voyage maternel. Mais c’est là la véritable frayeur : l’horreur primordiale de la parentalité ne peut se limiter à quatre-vingt-dix minutes. Comme le dit un médecin à Jo à propos de Ruby au milieu du film : « Attendez qu’elle ait 18 ans. » Le nerf sur lequel Wohl et ses acteurs puisent est anxieux.

(Bébé Ruby ouvre dans les cinémas du pays le 3 février.)

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.avclub.com/baby-ruby-movie-review-noemie-merlant-kit-harington-1850031735?rand=21406

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