Il est rare qu’un film arrive en salles avec une lignée de créateurs aussi riche (et aussi longue) que celle de Vie. L’histoire, celle d’un bureaucrate à succès qui revient sur sa vie à la lumière d’un diagnostic fatal, a été écrite à l’origine par Léon Tolstoï sous la forme d’une nouvelle de 1886. La mort d’Ivan Ilitch. Tolstoï est bien sûr l’auteur très apprécié des chefs-d’œuvre russes. Guerre et Paix et Anna Karénine aussi. Ivan Ilitch a ensuite été adapté par le légendaire cinéaste japonais Akira Kurosawa en Ikirulequel certains prétendent être le meilleur film de son impressionnante liste de films qui comprend Sept samouraïs et Couru. Ikiru a été à son tour adapté en anglais comme Vie par Lauréat du prix Nobel et du prix Booker Monsieur Kazuo Ishiguro. Deux de ses romans acclamés, Ne me laisse jamais partir et Les restes du jour, ont été adaptés en films primés, ces derniers ayant reçu huit nominations aux Oscars. Et ainsi, Vie est arrivé à Sundance l’hiver dernier avec une liste d’ancêtres plus illustres que celle du prince Harry.
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Cette dernière itération de Ivan Ilitch (dans certaines salles le 23 décembre) met en vedette Bill Nighy dans une version uniquement britannique de l’histoire. Le film s’ouvre avec M. Wakeling (Alex Sharp de Le procès du Chicago 7) comme un homme aux yeux brillants et désireux de plaire bureaucrate débutant commençant un nouvel emploi dans le département des travaux publics de Londres en 1953. Emmenant la machine à vapeur (très britannique) au travail chaque matin, il observe le travail sur mesure porter une casquette melon, M. Williams (Nighy), élégant (et très britannique), monte à bord du train. Au bureau, ils sont rejoints par plusieurs autres messieurs pimpants et la charmante secrétaire Miss Harris (Éducation sexuelleAimee Lou Wood) alors qu’ils trient d’immenses dossiers de papier. Avec peu d’émotion et beaucoup de décorum, ils font circuler des formulaires, griffonnant des notes (très britanniques), avant de les envoyer à travers le dédale des services de la mairie ou de les enterrer dans d’immenses piles pour être revisités et diffusés plus tard (à grand plaisir). le dépit des civils qui tentent de mettre les choses au clair).
Cependant, après toute une vie à suivre la même routine, M. Williams commence tout à coup à agir de manière erratique, à la grande confusion de ses subordonnés. Sautant du travail pendant des jours, il finit par rencontrer Miss Harris à l’extérieur du bureau et, lors de plusieurs rencontres gênantes mais charmantes, il avoue qu’il est en train de mourir d’un cancer de l’estomac et qu’il est aux prises avec une vie remplie en grande partie de paperasse monotone. Grâce à ses rencontres arrosées avec un écrivain (Tom Burke), à son amitié de grand-père avec Miss Harris et à sa propre introspection, il décide de retourner au travail et de faire avancer les choses (au grand choc et à l’horreur de ses collègues). . Le résultat est un examen magnifiquement conçu et finement calibré de la naissance, de la mort et des carrières que nous utilisons pour remplissez le temps entre les deux.
Avec l’ampleur de ses créateurs, Vie aurait facilement pu céder sous la pression de ses prédécesseurs. Le scénario d’Ishiguro, cependant, est habilement géré par le réalisateur Oliver Hermanus, qui raconte ce qui est finalement une histoire très simple et intime avec une grâce mesurée. Les plans du County Hall de Londres réalisés par le directeur de la photographie Jamie D. Ramsay, les costumes bien ajustés de la costumière (et 15 fois nominée aux Oscars) Sandy Powell et la musique délicate et infusée de cordes d’Emilie Levienaise-Farrouch contribuent tous à l’ambiance finement la perfection du film. Bien que son ton pittoresque, bien élevé, exaltant quoique mélancolique puisse rappeler d’autres plats britanniques agréables comme Downton Abbey, Le discours du roiet Mme Harris va à Paris, Vie offre plus de gravité sans jamais se sentir lourd.
Peut-être que la meilleure partie du film, et la raison pour laquelle il fonctionne si facilement – même si donner l’impression que quelque chose ne nécessite généralement pas d’effort – est ses performances. Nighy, nominé aux Golden Globes et aux Critics Choice Awards, a livré l’un des tournants les plus mémorables de l’année. La façon dont il parvient à transmettre tant de choses tout en incarnant un homme dont le trait de caractère principal est la retenue émotionnelle est tout simplement miraculeuse, un témoignage de ses décennies en tant qu’acteur sur scène et à l’écran (et digne d’une première nomination aux Oscars, attendue depuis longtemps). Les scènes de Nighy avec Wood, toujours merveilleux, sont particulièrement électriques car sa charmante effervescence et son sourire contagieux sont le parfait reflet de sa façade stoïque. Sharp, qui joue ce qui est essentiellement une jeune version de Nighy, se révèle également être un partenaire de scène compétent.
Vie n’est pas un grand film, malgré le pedigree de ses créateurs. Mais il s’agit d’un film magistral sur le plan artistique – un film qui, bien que d’une simplicité trompeuse, pourrait rester dans votre esprit pendant des années.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.avclub.com/living-movie-review-bill-nighy-ishiguro-hermanus-1849920182?rand=21406