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Revue « L'inventeur » : Léonard de Vinci sous les feux de la rampe
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Revue « L’inventeur » : Léonard de Vinci sous les feux de la rampe

Plus d’une fois dans « L’Inventeur », un long métrage d’animation sur Léonard de Vinci, de puissants mécènes disent à ce mathématicien de la Renaissance de se comporter « comme un bon petit artiste ». Ce conseil vient d’abord du pape Léon X (exprimé par Matt Berry) et plus tard de Louise de Savoie (Marion Cotillard), la mère dévouée du roi François Ier de France.

La notion d’un grand esprit qui est à la fois bénéficiaire et serviteur des agendas des puissants se retrouve dans cette appréciation admirablement artisanale de l’intellect et de l’esprit novateur de Léonard, qui le suit (Stephen Fry) alors qu’il quitte Rome pour devenir le maestro du roi François. Les réalisateurs, Jim Capobianco (qui a également écrit le scénario) et Pierre-Luc Granjon, gardent les peintures de l’artiste au second plan par rapport à ses exploits de penseur et de bricoleur. Leur distribution de voix engageante comprend également Daisy Ridley dans le rôle de la championne royale de Léonard, Marguerite de Navarre et Gauthier Battoue dans le rôle du roi, qui s’avère avoir cruellement besoin d’une statue qui caresse son ego.

Les cinéastes utilisent des marionnettes en stop-motion et des animations illustrées à la main pour capturer l’histoire de Léonard. Cela donne vie à ses peurs et à ses fascinations, tout en faisant ressortir à la fois l’émerveillement et les tribulations qu’il éprouve alors qu’il cherche la « réponse à la vie elle-même », tout en luttant pour travailler sous le commandement des puissants. (Ici, “L’Inventeur” partage un thème avec un récent portrait sur grand écran nettement moins adapté aux enfants, “Oppenheimer.”)

En honorant ce bel esprit, le mouvement vers l’avant de l’intrigue est parfois en retard. « L’Inventeur » regorge de leçons quelque peu didactiques – sur le pouvoir, l’innovation, la curiosité – mais une leçon probablement involontaire pourrait être que les leçons elles-mêmes, aussi perspicaces soient-elles, ne sont pas toujours captivantes.

L’inventeur
Classé PG. Durée : 1 heure 32 minutes. Dans les théâtres.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/09/14/movies/the-inventor-review.html?rand=21388

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