Le déni du changement climatique doit exaspérer Lonnie Thompson, un scientifique respecté qui a escaladé les glaciers pour recueillir des preuves du réchauffement climatique. Mais le Dr Thompson garde la tête froide dans « Canary », un documentaire qui retrace patiemment ses efforts révolutionnaires pour extraire des carottes de glace des sommets des montagnes tropicales.
Le film, réalisé par Danny O’Malley et Alex Rivest, est un portrait de la persévérance. Inspiré par une opportunité de recherche étudiante visant à examiner les carottes de glace polaires, le Dr Thompson s’est demandé si d’autres régions du monde pourraient également produire des échantillons de glace utiles. Pour paraphraser George Bernard Shaw, certains collègues ont étudié les glaciers tropicaux et ont demandé « pourquoi », tandis que le Dr Thompson a vu leur potentiel pour la climatologie et a demandé « pourquoi pas ».
Ses expéditions sur la calotte glaciaire de Quelccaya au Pérou dans les années 1970 et 1980 nécessitaient le transport d’équipements lourds et l’utilisation de l’énergie solaire. Le Dr Thompson, 75 ans, avec l’humilité de son grand-père, raconte les progrès de sa carrière dans le récit franchement long du film, aidé par des images fixes, des images d’archives et des scientifiques et des membres de sa famille, y compris son épouse et partenaire de recherche, Ellen Mosley-Thompson, qui est glaciologue et climatologue.
Les carottes de glace du Dr Thompson montrent à quel point les changements récents de température ont été très inhabituels par rapport aux siècles passés. La question du réchauffement climatique d’origine humaine a suscité l’attention politique et médiatique dans les années 1990, mais des clips accablants montrent des hommes politiques des années 2000 affirmant à un moment donné l’urgence de la question, puis revenant sur l’équivoque. Il faut d’abord s’attaquer au réchauffement climatique, puis soudain personne ne sait si les données scientifiques sont définitives.
L’inertie politique trouve un parallèle discrètement provocateur dans la vie du Dr Thompson : il a retardé le traitement d’une grave crise cardiaque en raison d’une incrédulité obstinée. La santé de la planète, semble dire le film, dépend aussi de la nécessité d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
Canari
Non classé. Durée : 1 heure 44 minutes. Dans les théâtres.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/09/14/movies/canary-review.html?rand=21388