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Critique « Plus que jamais » : une mélancolie partagée
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Critique « Plus que jamais » : une mélancolie partagée

Depuis son passage en star dans “Phantom Thread”, l’actrice luxembourgeoise Vicky Krieps a trouvé un travail fertile, notamment dans les productions européennes, incarnant des femmes réagissant à la tragédie, parfois avec insouciance ou automutilation.

“More Than Ever”, un solide pleurnichard (principalement) de langue française, emboîte le pas, avec Krieps jouant le rôle d’Hélène, une femme mariée d’une trentaine d’années souffrant d’une maladie pulmonaire rare et débilitante. Réalisé par Emily Atif, ce drame intermédiaire met en valeur le mélange captivant de fragilité mélancolique et de ténacité pointue de Krieps, s’appuyant sur la force de ses interprètes, dont Gaspard Ulliel dans son dernier rôle en live-action avant sa mort accidentelle en 2022.

Ulliel incarne le fidèle mari d’Hélène, Matthieu, que l’on voit pour la première fois appliquer du mascara à sa faible épouse avant une sortie sociale. Leurs amis s’avancent maladroitement sur la pointe des pieds en apprenant l’état de santé d’Hélène, déclenchant une légère crise d’Hélène qui esquisse également les tensions qui animent le reste du film.

Matthieu refuse de perdre espoir tandis qu’Hélène s’oriente vers une acceptation de son sort qui l’oblige à recadrer sa vie. Cela signifie se détacher du passé, y compris de son conjoint. Cette compréhension est le fruit d’une excursion de style « Eat Pray Love » dans la campagne norvégienne, où Hélène couche avec un ami qu’elle a rencontré sur Internet, Bent (Bjorn Floberg), un blogueur atteint d’un cancer en phase terminale, un sens de l’humour noir et une propriété idyllique. au bord d’un lac.

Krieps et Ulliel donnent du poids et de la texture aux poussées et aux tractions du couple. Culpabilité et chagrin s’entremêlent, mais aucun sentiment ne résiste à la réalité brute de la détérioration physique d’Hélène, rendue frappante par un fond impassible d’eaux cristallines et de forêts frissonnantes. Si ses films passés ne l’ont pas déjà montré clairement, c’est l’une des marques de fabrique de Krieps : la transcendance par l’effacement volontaire.

Plus que jamais
Non classé. En français, anglais et norvégien, sous-titré. Durée : 2 heures 3 minutes. Dans les théâtres.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/10/05/movies/more-than-ever-review.html?rand=21388

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