Le suicide des adolescents et ses effets sur ceux qui restent sont le sujet le plus grave, mais les films ne l’ont pas toujours présenté comme une tragédie. Des films comme Bruyères et Harold et Maud flirté avec la notion au nom de la comédie, et Cher Evan Hansen même le mettre en musique. Jeannele premier long métrage de Sabrina Jaglom, utilise le sujet comme tremplin pour un thriller psychologique, qui ne parvient pas à être très psychologique ou passionnant. RiverdaleMadelaine Petsch de . incarne Olivia, une lycéenne ambitieuse qui frappe ses ennemis en reprenant anonymement le compte sur les réseaux sociaux de son amie décédée par suicide. Mais Jaglom ne fait pas monter assez de tension pour Jeanne pour fonctionner comme un rongeur d’ongles et une fois que le combat de chats dans la piscine commence, le film perd toute prétention d’être une sorte d’exploration du traumatisme. Nous nous retrouvons donc avec un thriller à combustion lente où les problèmes compliqués de YA et les publications vengeresses sur les réseaux sociaux constituent un mélange moins que puissant.
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L’adolescence est une période déroutante où chaque béguin non partagé, chaque désabonnement sur Instagram et chaque querelle entre camarades de classe devient l’événement le plus cataclysmique de la vie d’un adolescent, et tous les enfants ont du mal à naviguer et à mettre en perspective ces obstacles. Jeanne est destiné à dramatiser cette idée, puis à ajouter les médias sociaux comme accélérateur pour créer le pire scénario d’une jeune femme craquant sous un stress extrême. Jaglom empile immédiatement le jeu contre Olivia, une étudiante maniaque du contrôle à la Greenwood School for Girls. Sa meilleure amie Jane (Chloe Yu) s’est récemment suicidée, ce qui provoque une rupture entre Olivia et son autre meilleure amie, Izzy (Chlöe Bailey de Cultivé). De plus, son rêve de longue date de fréquenter l’Université de Stanford est compromis après le report de sa candidature.
Ce qui fait finalement passer Olivia du côté obscur, c’est l’apparition de Camille (Nina Bloomgarden), une étudiante transférée qui menace sa première place dans l’équipe de débat. Lorsqu’Olivia et Izzy découvrent le scandale qui a forcé Camille à quitter son ancienne école, ils détournent le compte de réseau social de Jane pour lui envoyer des messages moqueurs qui vont lui « déranger la tête ». Une fois leur mission accomplie, le duo commence à utiliser la page de Jane pour humilier anonymement tout camarade de classe qu’ils n’aiment pas. Peu de temps après, Izzy commence à se demander s’ils ne vont pas trop loin. Olivia, commençant à se défaire, va de l’avant, hantée par des visions de Jane qui suggèrent qu’elle souffre d’une version à petit budget du même trouble dissociatif de l’identité qui a tourmenté Edward Norton dans Club de combat.
Aussi passionnant que Jeanne a beau s’imaginer, il souffre en réalité d’un manque de style et de culot. Au lieu de verser du carburant de cauchemar sur les problèmes des adolescents comme la cyberintimidation, les co-scénaristes Jaglom et Rishi Rajani les traitent avec pas plus de punch que dans un drame savonneux comme Pretty Little Liars. Regarder Olivia marteler un miroir de salle de bains jusqu’à ce qu’il se brise ne fait rien. Jeanne une histoire éclairante sur la pression à laquelle les adolescents sont confrontés pour réussir, d’autant plus qu’Olivia n’a personne à qui exprimer ses problèmes, y compris ses parents à peine dessinés. Alors que les farces d’Olivia et d’Izzy deviennent de plus en plus dangereuses, l’enquête menée par l’école manque également de crédibilité, même si Le pistolet nuFrank Drebin de aurait pu résoudre la mise en scène d’un crime culminant et maladroit où Olivia franchit le point de non-retour. La fin surprise qui en résulte donne l’impression de ne pas vouloir que son public cible se sente sermonné, même si elle permet à Jaglom de enfin livrer le thriller diabolique qu’elle pense avoir réalisé depuis le début.
Un tel manque de performance est d’autant plus déroutant que le père de Jaglom est Henry Jaglom, dont les films de chiens hirsutes, souvent improvisés, aussi insupportables qu’ils puissent parfois être, sont imprégnés d’éléments de la vie réelle. Ce qui semble réel Jeanne C’est l’alchimie entre Petsch, portant le film avec aisance et encore assez crédible à l’adolescence, et Bailey. Ils nous rappellent habilement qu’il n’y a pas de lien plus fort ou plus fragile que celui de deux copines de lycée. Ailleurs sur le campus, Kerri Medders est aux prises avec le rôle étrange d’une actrice adolescente vaniteuse qui semble fonctionner principalement comme la blague de Jaglom à l’intérieur d’Hollywood. Et en tant qu’administratrice d’école soucieuse, Melissa Leo, lauréate d’un Oscar, joue consciencieusement la seule note qui lui a été donnée.
Compte tenu du fait notable que Jeanne présente deux protagonistes féminines et a été réalisé, co-écrit, tourné, composé et monté par des femmes, une telle moyenne est décevante. Des films comme Intentions cruelles ou Filles de la tragédie pourraient jouer au dernier rang, mais ils font valoir leurs arguments avec une ruse et une puissance qui Jeanne n’est pas suffisamment accompli pour être rassemblé. À un moment donné, le professeur de débat décontracté d’Olivia (Ian Owens, bon travail) dit qu’utiliser le compte de réseau social d’une fille décédée pour tourmenter les gens est « un tout autre niveau de gâchis ». Ce qui ne va pas, c’est de faire un film sur le suicide des adolescents, la maladie mentale et la cyberintimidation sans avoir un jeu assez bon pour le justifier.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.avclub.com/jane-review-madelaine-petsch-chloe-bailey-melissa-leo-1849523046?rand=21406