Le récent documentaire de Jimmy Chin et Elizabeth Chai Vasarhelyi La rescousse a fait la chronique d’un événement pas si lointain qui a attiré l’attention du monde entier et uni des inconnus : la mission de 2018 visant à sauver une équipe de football de jeunes coincée dans une grotte inondée en Thaïlande. Il l’a fait avec une escalade dramatique, une tension intense et une inspiration inspirante, évitant ainsi le cliché selon lequel c’était « trop tôt ». Le réalisateur Ron Howard Treize vies, un récit romancé de la même saga, ne peut échapper à l’ombre de ce documentaire, ni à son sujet minutieusement documenté. Adoptant une approche journalistique similaire à celle de son prédécesseur, le film de Howard se résume à un rechapage mécanique, passant des gros titres aux gros titres.répétition de l’écran.
Steve Carell sur les cartes des vins, ses acolytes et ses serviteurs
23 juin commence comme une journée ordinaire pour les jeunes enfants et l’entraîneur des Sangliers, s’amuser, jouer au football sous le soleil d’été. Pour célébrer l’anniversaire de Prem (Achi Jinapanyo), les Sangliers font une excursion spontanée pour explorer le réseau de grottes de Tham Luang, au moment même où des pluies torrentielles inondent le système long de plusieurs kilomètres. Dehors, les parents appellent les autorités thaïlandaises, mais il devient vite évident que les secours imminents nécessitent un miracle.
Tout le monde, du gouverneur déterminé (Sahajak Boonthanakit) aux rapides Thai Navy SEALs, se démène pour élaborer un plan logistique pour mettre les garçons en sécurité. Quelques plongeurs spéléologiques britanniques très expérimentés et un anesthésiste australien se présentent également pour aider : Rick (Viggo Mortensen), John (Colin Farrell), Chris (Tom Bateman) et Harry (Joel Edgerton) apportent un haut niveau d’expertise qui s’avère inestimable pour une opération délicate, alors même que leurs ressources commencent à diminuer. Pire encore, la saison de la mousson arrive tôt, incitant l’ingénieur des eaux Thanet (Nophand « Aon » Boonyai) et sa flotte de volontaires à innover de nouvelles méthodes pour détourner l’eau entrante et empêcher de nouvelles inondations.
Ce film est à son meilleur avec les scènes sous-marines, où la grotte d’Howard-les images de plongée plongent le public dans des environnements claustrophobes et boueux. Ces séquences immergées traduisent habilement les dangereux enjeux extérieurs auxquels sont confrontés les protagonistes. En filmant des scènes à la première personne, la caméra devient notre avatar. La peur de l’inconnu des plongeurs est notre peur de ce qui se cache au-delà du cadre. La cinématographie sous-marine de Simon Christidis est complétée par les montages finement réglés de James Wilcox et la partition percolante de Benjamin Wallfisch, qui façonnent le récit avec des nuances généreuses. Le travail de la décoratrice Molly Hughes, recréant les cavernes et les tunnels, où les stalactites et stalagmites rigides agissent comme une prison, extériorise l’espace libre désorientant des plongeurs.
Pourtant, il est plus que frustrant que, dans un film qui dure près de deux heures et demie, Howard et le scénariste William Nicholson (travaillant à partir d’une histoire de Don MacPherson) ne parviennent pas à présenter des personnages correctement développés. Se sentant à la fois précipité et inerte, le récit n’a pas beaucoup d’intérêt à se plonger dans la vie fascinante et complexe de ces héros de la vie réelle. Les conflits restent superficiels, alors que les épreuves et tribulations de ces personnages pourraient éclairer leur psychisme, sans parler des enjeux du sauvetage.
Contourner les formules d’histoires de survie ajoute une certaine valeur, mais les cinéastes fabriquent inutilement une licence de création ailleurs, ce qui perturbe à la fois la tension et un prétendu objectif d’authenticité. Bien que le film décentralise mieux les plongeurs spéléologiques blancs que La rescousse l’a fait, mettant en valeur un effort plus complet d’héroïsme, de bravoure et de sacrifice thaïlandais, il ne donne pas à ces personnages les moments de cinéma retentissants et mérités qu’ils méritent, ni ne donne à ces acteurs des personnages complets. De plus, peu de gens reçoivent autant de grâce que les stars du film ; ils sont comparativement en deux dimensions, illustrés par l’héroïque Thai Navy SEAL Saman (Sukollawat Kanarot), dont l’arrière-plan dans le film n’a pas la profondeur que son véritable homologue mérite.
Considérant que ce film vient d’un homme qui faisait sonner le feu comme une bête effrayante et monstrueuse dans Backdrafta traduit l’éducation des enfants en une expérience viscérale dans La parentalitéet a capturé l’anxiété électrique liée à la diffusion de l’information dans Le papier, Treize vies suggère que les intentions de Howard, du moins ces jours-ci, sont plus fortes que sa vigueur créatrice. Au lieu d’être enveloppés par la puissance émotionnelle innée de ce récit réel, nous sommes tenus à bout de bras, invités à faire preuve d’un peu plus qu’une empathie basique. Pour un événement aussi extraordinaire, la représentation de Howard semble décevante et routinière.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.avclub.com/thirteen-lives-review-ron-howard-viggo-mortensen-1849321999?rand=21406