Sundance 2020 : la belle romance jazz d’Eugene Ashe “Sylvie’s Love”
par Alex Billington
3 février 2020
C’est toujours un doux délice de découvrir une romance qui donne des frissons grâce à son charme incommensurable et ses expressions d’amour. L’amour de Sylvie est l’une de ces grandes découvertes, un drame romantique classique se déroulant dans les années 1950 à New York et qui, malgré une intrigue conventionnelle, reste un beau film qui mérite de s’évanouir. Ce drame romantique indépendant vient d’être présenté en première au Festival du film de Sundance 2020, projeté dans la section US Dramatic Competition, et il devrait toucher le plus les téléspectateurs qui apprécient la romance à l’ancienne des années 1950. La cinématographie est exceptionnelle, la bande originale jazz est vraiment magnifique. Surtout, ce sera une carte de visite pour un cinéaste extrêmement talentueux. Eugène Ashe. C’est son moment d’évasion, bien qu’il s’agisse de son deuxième film, un exemple exemplaire de la façon dont il peut capturer une ambiance et un véritable amour pour le grand écran.
L’amour de Sylvie est à la fois écrit et réalisé par Eugene Ashe (suivez son premier film Retour à la maison en 2012), et il présente une partition exquise de Fabrice Lecomte. Se déroulant à la fin des années 1950 et jusque dans les années 1960, le film raconte l’histoire d’une jeune femme nommée Sylvie – interprétée par Tessa Thompson. Elle adore regarder des émissions de télévision et travaille avec son père dans son magasin de disques et rêve de travailler à la télévision. Un jour, elle rencontre Robert, joué par l’ancien arrière défensif All-Pro de la NFL. Nnamdi Asomugha, un tendre musicien de jazz. Ils ne tombent pas amoureux tout de suite, mais il existe un lien évident et palpable. Les amoureux maudits, comme on les appelle souvent. À travers des hauts et des bas, des ruptures et des rencontres, ils apprennent que l’amour résistera à l’épreuve du temps alors que tout le reste ne résiste pas. C’est vraiment merveilleux de les voir se laisser emporter par l’amour encore et encore.
Une partie de ce qui rend ce film si attrayant et attachant est qu’il s’agit véritablement d’une romance classique des années 50. La façon dont le film est tourné, et en particulier le scénario et les dialogues, est censé donner l’impression que le film a été réalisé dans les années 50. Les conversations sont toutes simples, un peu trop simples, parfois embarrassantes et un peu ringardes. Mais ça fait quand même son charme, et si vous vous laissez emporter par l’amour comme eux deux dans cette histoire, c’est une expérience réconfortante. Ce n’est pas tant un mélodramatique qu’un dialogue guindé, et il est facile de voir à quel point cela pourrait en déranger certains. Mais cela ne m’a pas dérangé. Il y a quelques scènes importantes qui ne sont pas aussi émouvantes qu’elles pourraient l’être, mais en fin de compte, il s’agit du sentiment qu’ils ressentent. l’un pour l’autre, et c’est un sentiment que tout le monde devrait pouvoir ressentir à propos de Sylvia et Robert. Leur connexion est puissante, toujours attirée l’une vers l’autre.
Il est si rare de voir une histoire comme celle-ci, son existence relève déjà du miracle. Un film ravissant, élégant et magnifique, rempli de musique émouvante. Robert est un saxophoniste, et même si on n’entend pas forcément beaucoup de son jeu, on entend beaucoup de chansons de jazz de l’époque et de la musique qui l’inspire, ainsi que Sylvie. Les chansons défilent rapidement, comme un ami jetant des vinyles sur un tourne-disque dans votre chambre, sélectionnant ses favoris de jazz des années 50 et 60. Les scènes sont courtes mais le film a du cœur et c’est ce qui compte le plus. Et c’est l’histoire d’une femme noire qui se donne une chance de s’épanouir dans sa propre carrière, quelque chose elle aime faire, sans tout abandonner pour aucun homme. Ce n’est pas souvent que nous voyons un film avec ce genre de belle histoire, ce qui le rend d’autant plus digne d’être regardé chaque fois qu’il est projeté près de chez vous.
Note d’Alex’s Sundance 2020 : 8 sur 10
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Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.firstshowing.net/2020/sundance-2020-eugene-ashes-lovely-jazz-romance-sylvies-love/?rand=21919