Deux ambulanciers paramédicaux – Ollie Cross (Tye Sheridan), une recrue aux yeux écarquillés, et Gene Rutkovsky (Sean Penn), un vétéran bourru du métier – parcourent les rues méchantes de l’Est de New York, à Brooklyn, en ambulance dans le drame solennel « Asphalt Ville.” Inondé de néons et de sirènes, le film s’ouvre lors des premières nuits de Cross dans le corps, retraçant ses efforts et ceux de son nouveau partenaire pour prodiguer des soins à un éventail de patients difficiles.
Réalisé par Jean-Stéphane Sauvaire — avec une inspiration évidente du film de Martin Scorsese “Faire sortir les morts” – ce drame nerveux veut que les téléspectateurs apprécient les fardeaux uniques auxquels sont confrontés les secouristes médicaux. Son approche pour atteindre cet objectif implique cependant une profusion d’allusions trop littérales aux ambulanciers paramédicaux en tant qu’arbitres de la vie et de la mort. «Nous sommes des dieux», insiste un collègue à Cross lors de l’un des nombreux symposiums de minuit sur l’éthique et l’existentialisme. Comme si cela ne suffisait pas, notre héros en formation arbore également un bomber ostensiblement brodé d’ailes d’ange.
Pour des raisons qui échappent à ma compréhension, Cross, un aspirant médecin, admire Rutkovsky, un vieil homme en pierre avec une propension à l’agressivité lorsqu’il se sent triste ou en colère ou fondamentalement n’importe quoi. Leur dynamique est au mieux familière et au pire ennuyeuse, en particulier pour ceux qui en ont depuis longtemps assez des tragédies du machisme toxique. Quelques femmes habitent “Asphalt City” : la passionnante Katherine Waterston dans le rôle de l’ex-femme agacée de Rutkovsky, et l’amoureuse anonyme de Cross, dont le corps nu semble passer plus de temps à l’écran que son visage.
Ville d’asphalte
Classé R pour les urgences sanglantes et la nudité graphique. Durée : 2 heures. Dans les théâtres.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2024/03/28/movies/asphalt-city-review.html?rand=21388