L’Ouest est un lieu de liberté et d’anarchie, de beauté et de brutalité et, lorsque vous n’avez pas d’échappatoire, des étendues infinies du pays de Dieu où l’esprit peut commencer à s’effacer.
Will (Fred Hechinger), un jeune décrocheur de Harvard qui veut découvrir davantage le pays, l’apprend rapidement après s’être rendu dans les montagnes du Colorado avec un petit groupe de chasseurs de bisons dans la seconde moitié du 19e siècle. Miller (Nicolas Cage), le chef du groupe, prend Will sous son aile alors qu’ils partent à la recherche d’une récompense en peau de buffle. Mais très vite, ils se retrouvent à lutter contre les éléments, et ce qui était prévu comme une chasse d’une semaine les maintient tout au long de l’hiver.
C’est à ce moment-là, à peu près à mi-parcours, que l’effroi rampant qui s’est répandu sans but dans « Butcher’s Crossing » de Gabe Polsky fait place à quelque chose de plus convaincant : un drame psychologique construit autour du noyau pourri de l’insatiable expansion vers l’ouest de la période.
“Nous n’avons pas notre place ici”, dit Fred (Jeremy Bobb), un employé engagé, d’un ton sombre à un moment donné. Pas lors de cette chasse, pas sur les cimetières amérindiens sur lesquels ils ont campé inconsidérément, pas ici sur cette terre. Têtu et rapace, Miller les maintient là.
C’est un film plutôt bien conçu avec une portée visuelle décente. Les plus grands défauts du film résident dans le personnage fragile de Cage : caressant sa tête rasée comme une version cowboy du colonel Kurtz de Marlon Brando dans « Apocalypse Now », c’est un fou que le film présente sans enthousiasme comme un avatar de la cupidité américaine. Aussi amusant qu’il puisse être à regarder, Cage n’était pas le bon acteur pour jouer un rôle qui exigeait une performance plus subtile et usée par les intempéries. Hechinger, cependant, est superbe, malgré son protagoniste peu développé. Il incarne naturellement un jeune homme qui veut vraiment connaître le pays, mais qui frémit face aux dessous purulents auxquels il se trouve confronté.
Traversée du Boucher
Classé R pour le langage, le bref contenu sexuel et une certaine violence sanglante. Durée : 1h45. Dans les théâtres.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/10/19/movies/butchers-crossing-review.html?rand=21388