Pour regarder le le chanteur-rappeur Lil Nas X dans le documentaire « Lil Nas X : Long Live Montero », c’est voir un homme queer noir incarner un pouvoir qui semble encore très nouveau.
Dirigé par Carlos López Estrada (« Raya et le dernier dragon ») et Zac Manuel, ce film, diffusé sur Max, est historiquement important étant donné la place de son sujet dans le hip-hop, un genre dominé par l’hétérosexualité et l’hypermasculinité. De nouvelles séquences d’interview avec Montero Lamar Hill, alias Lil Nas X, sur la route et chez lui, sont juxtaposées aux performances du récent « Long Live Montero Tour » de l’artiste, une célébration de l’érotisme et de la joie queer.
Mais les scènes sont assemblées comme le collage mural de pop stars que l’on voit dans sa chambre par ailleurs vide, ce qui donne lieu à des segments d’interview frustrants à la fois larges et superficiels. Lil Nas X est présent dans le documentaire sur ses selles avant le spectacle, par exemple, mais est moins ouvert sur des pensées plus significatives, telles que la manière dont son parcours religieux est lié à son travail.
Quand le musicien Little Richard, connu pour ses tenues flashy et passé compliqué, apparaît dans un clip d’interview de 1972 sur lequel Lil Nas X commente brièvement, le film fait un bref point sur les artistes queer noirs qui ont eu du mal à sortir. Il échoue ensuite en généralisant une histoire qui, avec quelques détails supplémentaires, aurait pu mieux souligner l’impact actuel de Lil Nas X sur la culture.
“Dire de vrais mots, c’est vraiment difficile à faire”, admet finalement Lil Nas X. Pourtant, les meilleures parties de ce documentaire sont sur scène, où sa liberté d’être lui-même raconte sa propre histoire passionnante.
Lil Nas X : Longue vie à Montero
Non classé. Durée : 1h35. Regarder sur Max.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2024/01/25/movies/lil-nas-x-long-live-montero-review.html?rand=21388