Les pièces cinématographiques sur l’engouement pour les podcasts sur le vrai crime sont à peu près aussi fraîches que les galettes de légumes réchauffées, mais “Susie Searches”, le premier long métrage de Sophie Kargman, utilise la tendance pour lancer un film mystérieux satisfaisant mais familier. Susie (Kiersey Clemons) est une étudiante surdouée qui, pendant son temps libre, travaille dans un restaurant de hamburgers, fait du bénévolat au bureau du shérif et anime un podcast enquêtant sur des affaires froides. Ce vaste catalogue parascolaire remplit l’histoire d’un éventail d’excentriques qui, assez tôt, forment un groupe de suspects excentriques lorsque Jesse (Alex Wolff), un influenceur New Age et une célébrité du campus, disparaît.
Détective amateur expérimenté, notre protagoniste s’attache à résoudre l’affaire. Mais une fois que les efforts de Susie l’ont désignée comme un héros local, Kargman – avec le scénariste du film William Day Frank – renverse brusquement le scénario. Nous apprenons que Susie n’est pas tout à fait la détective qu’elle prétend être, et sa façade de bienfaiteur voile des motifs plus égoïstes. Alors que ses mensonges s’accumulent, Susie devient criblée de culpabilité et les excentriques de la petite ville qui l’entourent se transforment de criminels potentiels en informateurs criminels potentiels.
Kargman marque cette transition avec une approche ludique du mouvement et du cadrage de la caméra, utilisant des virages rapides, des coupes sautées collées et un écran partagé. “Susie Searches” est plus qu’à l’aise en s’inspirant des tropes guindés de son genre, en particulier ceux qui décrivent la maladie mentale comme un chemin vers la dépravation. Mais malgré ses lacunes narratives, le film construit une ambiance tendue et espiègle qui lui sert d’accroche.
Susie Recherches
Non classé. Durée : 1h45. Dans les théâtres.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/07/27/movies/susie-searches-review.html?rand=21388