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Critique de « The Invisible Fight » : Iron Fist contre Iron Curtain
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Critique de « The Invisible Fight » : Iron Fist contre Iron Curtain

Raphael (Ursel Tilk), le métalleux poseur au centre de la comédie subversivement sérieuse de Rainer Sarnet « The Invisible Fight », qui se déroule dans l’Estonie des années 1970, se pavane en affichant une croix dorée et en tâtonnant des coups de pied de kung-fu sur une bande originale de Black Sabbath. Pour le public moderne, il n’est qu’un imbécile. Mais en URSS – qui, à plusieurs reprises, a interdit les arts martiaux orientaux, la musique rock occidentale et la religion – il constitue une menace pour l’État.

Autrefois, des enfants comme Raphaël moqué sur les affiches de propagande et enfermés dans des hôpitaux psychiatriques. « Tout ce qui est cool est interdit en Union soviétique », souffle-t-il. Ainsi, Raphaël abandonne le conformisme pastel de la société communiste dominante pour un monastère orthodoxe secret où des moines en robes noires lancent des pelmeni comme des étoiles volantes et font des génuflexions que nous n’en sommes pas dignes dans une catacombe de crânes.

Ce contexte politique est vital pour apprécier la rébellion qui se cache derrière les aventures de Sarnet ; sinon, il est facile de le considérer comme un simple riff loufoque sur l’emblème des studios Shaw Brothers. Hong Kong a frappé « La 36e Chambre de Shaolin » qui faisait également suite à la croissance spirituelle et gymnastique durement gagnée d’un novice. Bien sûr, c’est est cela aussi, avec Sarnet s’emparant de tropes de genre exagérés comme des zooms dramatiques et des effets sonores qui s’accrochent et résonnent chaque fois que quelqu’un cligne des yeux.

Mais le cœur du film réside dans les moments sincères où notre héros est humilié par son propre zèle ignorant. Ici, équilibrer des shots de vodka sur vos orteils est facile – ce qui est difficile, c’est la pratique quotidienne du sacrifice et de l’amour. Et pour les fans de Wuxia peu convaincus par le passage du bouddhisme à la Bible, Sarnet insère une lecture de Matthieu 14 :26 pour nous rappeler que marcher sur l’eau est une compétence partagée par les deux. Jet Li et Jésus.

Le combat invisible
Non classé. En Estonie et en russe, avec sous-titres. Durée : 1h55. Dans les théâtres.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2024/02/22/movies/the-invisible-fight-review.html?rand=21388

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Tags: contre, critiqué, Curtain, Fight, Fist, invisible, Iron
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