La frontière entre la star et le personnage devient complètement floue dans “William Shatner : vous pouvez m’appeler Bill” un documentaire de profil qui traite Shatner, le seul interviewé, comme s’il était aussi raffiné que le capitaine James T. Kirk – au lieu d’être simplement l’acteur durable et travailleur qui l’a joué dans « Star Trek » et un formidable conteur.
Le réalisateur, Alexandre O. Philippe, produit des documentaires cinématographiques qui oscillent entre perspicaces (« 78/52 : la scène de la douche d’Hitchcock ») et obséquieux (“Mémoire : les origines d’Alien”). Le « You Can Call Me Bill » flatteur vous fait aimer Shatner. Pourtant, écouter l’esprit, la sagesse et les idées dégoulinantes de l’acteur pendant 96 minutes suffit à inciter n’importe quel spectateur à canaliser son Spock intérieur. (« Très illogique ! »)
« You Can Call Me Bill » est fastidieux lorsque Shatner partage ses réflexions sur les animaux et la spiritualité (« Vous établissez une connexion avec un cheval qui peut être quelque chose de mystique ») mais vif lorsqu’il réfléchit au jeu d’acteur. Il est intéressant d’entendre qu’il s’est senti influencé à la fois par le traditionalisme de Laurence Olivier et par la formation Stella Adler de Marlon Brando ; il suggère que cette scission était liée au fait qu’il était Canadien, déchiré entre les cultures britannique et américaine. Il approfondit son métier lorsqu’il parle de sélectionner des traits différenciés qu’un public pourrait identifier dans des scènes mettant en vedette plusieurs Kirk et de vouloir une autre prise de sa scène de mort en gros plan dans “Star Trek : Générations” (1994).
Il est difficile de ne pas sourire devant les images de Shatner, alors âgé de 90 ans, devenant la personne la plus âgée à avoir jamais voyagé dans l’espace. Mais « You Can Call Me Bill » est fondamentalement le cas d’un acteur se présentant tel qu’il veut être vu.
Tu peux m’appeler Bill
Classé PG-13 pour un langage qui serait principalement diffusé à la télévision des années 1960. Durée : 1 heure 36 minutes. Dans les théâtres.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2024/03/21/movies/william-shatner-you-can-call-me-bill-review.html?rand=21388