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Critique du Fantastic Fest : le film d'horreur culte et violent de Gareth Evans, « Apôtre »
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Critique du Fantastic Fest : le film d’horreur culte et violent de Gareth Evans, « Apôtre »

Critique du Fantastic Fest : le film d’horreur culte et violent de Gareth Evans, « Apôtre »

par Jérémie Kirk
22 septembre 2018

Revue des apôtres

Un culte mystérieux stationné sur une île isolée. L’âme perdue d’un homme à la recherche de sa sœur kidnappée. L’ancienne entité connue uniquement sous le nom de « La Déesse » qui est apparemment capable de parler à travers le porte-parole choisi par la secte. Ce sont les principales pièces du puzzle à l’œuvre chez le cinéaste gallois Gareth Evans dernière tentative d’horreur, Apôtre. Surtout connu pour ses talents d’action, Evans livre la marchandise sanglante et brillante dans son nouveau film, une pièce d’horreur d’époque qui fait tourner les vis de la tension un petit clic à la fois. Il faudra beaucoup de temps avant que la folie au cœur de Apôtre entre en jeu, mais cela en vaut largement la peine. La dernière heure du film présente toute la folie macabre et culte que l’on attend de l’homme qui a réalisé La descente et sa suite épique. Cependant, la première heure de Apôtre est à la limite épuisant.

Acteur anglais Dan Stevens incarne Thomas, cette “âme perdue” à la recherche de sa sœur, Jennifer (Elen Rhys), qui a été kidnappé et est détenu contre rançon par les habitants d’Erisden. Erisden est une île isolée, isolée du reste du monde, tant physiquement que légalement. Le culte installé sur l’île vénère “La Déesse”, une créature mystérieuse qui leur fournit tout ce dont ils ont besoin pour survivre et qui leur transmet les règles et directives pour vivre sur l’île par l’intermédiaire de son porte-parole, Malcolm (Michael Sheen).

C’est cette île et ce culte que Thomas doit s’infiltrer sous l’apparence d’un nouvel adepte parmi leurs rangs. Il s’installe soigneusement dans le groupe, couvrant ses traces à chaque étape, mais la secte sait qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Ce qui commence comme un jeu passionné du chat et de la souris finit par se transformer en une horreur totale pour les habitants d’Erisden ainsi que pour les âmes malheureuses piégées là contre leur gré. Tout finit par arriver à un point critique, mais le voyage pour y parvenir est long et ardu.

Revue des apôtres

Connu principalement pour le travail formidable qu’il a réalisé avec La descente et Le Raid 2Gareth Evans a également fait sensation dans le monde de l’horreur avec son co-réalisé (avec Timo Tjahjanto) V/H/S/2 segment, Refuge sûr, à propos d’une secte meurtrière. Certains de ces thèmes similaires sont abordés à nouveau ici dans Apôtre, mais pour l’essentiel, le dernier film d’Evans est entièrement sa propre bête. Comme avec La descente et Le Raid 2 dans une plus large mesure, Apôtre est trop long et prend trop de temps à faire tourner ses roues pour mériter une recommandation complète.

L’infiltration de Thomas dans la secte et la recherche de sa sœur sont minutieusement planifiées. C’est très bien, et le temps accordé à la configuration initiale des choses aide à construire le monde et les joueurs avec lesquels la folie va se jouer. Le décor de 1905 et la réussite de donner vie à cette époque au cinéma donnent aux entreprises l’impression d’un HP Lovecraft histoire complète avec des monstres d’un autre monde et des intrigues infâmes. Cela fatigue cependant la patience du spectateur, et on voit que 20 à 30 minutes auraient facilement pu être coupées pour le plus grand bien de la violence absurde à venir.

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Et ne vous y trompez pas, cette violence absurde finit par frapper et frappe très bien, elle le fait. La capacité d’Evans à faire grincer des dents son public a été bien documentée dans ses œuvres précédentes, et Apôtre ne fait pas exception. C’est aussi une violence surprenante, qui ne vient jamais de la direction à laquelle on s’attend le plus, en particulier pour les téléspectateurs qui sont bien conscients des similitudes superficielles du film avec des films comme L’homme en osier.

Avec une conception de production finement détaillée et des performances louables à tous les niveaux, Evans’ Apôtre est bien plus qu’une histoire d’horreur moyenne. La musique du film par Aria Prayogi et Fajar Yuskemal aide énormément à soulager les nerfs et, même lorsque l’histoire semble perdre de son élan, il y a beaucoup de façades troublantes et un sentiment d’effroi inquiétant pour garder le spectateur pleinement engagé. Mais c’est un match serré, et quand Apôtre finit par relever son bord extrêmement violent, c’est presque comme si une soupape de décharge était tournée à fond dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Pour la dernière moitié, avec tout le territoire cahoteux dans lequel le film finit par s’aventurer, Apôtre sera considéré comme un récit cinématographique mémorable d’horreur culte et de méchanceté surnaturelle. C’est juste dommage que l’expérience globale ne soit pas présentée de manière plus précise.

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Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.firstshowing.net/2018/fantastic-fest-review-gareth-evans-violent-cult-horror-film-apostle/?rand=21919

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