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Critique du film Secret Quarters : Le film de super-héros tombe à plat

Dans Quartier général secretune aventure apathique pour jeunes adultes qui vise à mélanger la folie des super-héros des temps modernes avec le charme spielbergien et Goonies-ère nostalgique, le héros central chargé de sauver le monde est simplement connu sous le nom de « La Garde ». Ce manque de spécificité est votre premier indice sur ce qui est malheureusement au cœur de l’escapade familiale des co-réalisateurs Henry Joost et Ariel Schulman, une escapade qui ne se soucie pas de ce qui est devenu des dispositifs de narration essentiels comme la construction du monde, les paroxysmes émotionnels ou même le développement de base du personnage.

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C’est dommage, car l’histoire commence de manière assez prometteuse avec Jack (Owen Wilson) et son copain le capitaine Sean Irons (Jesse Williams) confrontés à la présence d’un UAP (anciennement connu sous le nom d’OVNI) dans la nature. Avant que nous nous en rendions compte, un orbe volant émet des rayons de lumière dorés depuis sa surface hexagonale. Sean tente de s’en emparer, mais telle la lampe magique d’Aladdin à la recherche d’un diamant brut, la sphère choisit Jack, le transformant en The Guard. Un montage de journal télévisé répertorie les actions de sauvetage du monde menées par la Garde, depuis les bonnes actions lors d’un tsunami japonais jusqu’à une chose qui s’est apparemment effondré dans l’Empire State Building. Le public ne le voit pas faire aucune de ces choses de manière plausible, mais les scénaristes Christopher Yost et Josh Koenigsberg (rejoints par Joost et Schulman) s’attendent de toute façon à ce qu’ils croient sur parole la grandeur de Jack.

La vraie histoire en reprend 10 des années plus tard, dans un monde où la criminalité est en baisse et où la paix domine grâce à The Guard, désormais une présence énigmatique avec une identité secrète. Le jeune Charlie Kincaid (l’adorable Walker Scobell de Le projet Adam, doté du magnétisme vintage et aux yeux écarquillés que recherche le film), qui fait des présentations en classe sur la source de l’énergie électrique et des pouvoirs de la Garde face aux protestations de ses professeurs et de ses camarades de classe. La vie familiale de Charlie n’est pas facile non plus, mais comment pourrait-elle l’être lorsque son père, toujours absent, est incapable de tenir aucune de ses promesses parentales – parce qu’il est secrètement occupé en tant que Garde ?

En toute honnêteté, le conflit classique au cœur de ce récit est toujours gagnant : WQuel enfant ne veut pas découvrir que son père est bien plus cool qu’il n’y paraît ? Mais Quartier général secret gaspille ce potentiel en raison d’une incapacité déroutante à raconter une histoire à part entière autour de notions de viande rouge comme la famille et l’amitié. En temps voulu, Charlie et quatre de ses amis les plus proches découvrent l’identité de Jack grâce à une nuit sans parents chez Charlie et à un trajet accidentel en ascenseur jusqu’aux profondeurs de la chambre des super-héros de Jack – sa grotte d’homme de science-fiction, comme l’appelle un personnage. Mais ce qui est curieusement absent de cette quête de jeunesse, c’est le sentiment d’aventure, de malice ou de danger.

Les personnages finement dessinés n’arrangent pas non plus les choses. Les amis de Charlie ne font jamais impression : la mystique Maya (Momona Tamada), pour qui Charlie nourrit un béguin de longue date, la cool joker Lizzie (Abby James Witherspoon), le meilleur ami de Charlie, Berger (Bons garçons‘ merveilleux Keith Williams), et le frère aîné de Berger, Big Mac (Kezii Curtis), méritent tous mieux qu’un scénario qui refuse de s’engager avec eux à un niveau significatif. Tout ce qu’ils obtiennent, ce sont des zingers oubliables et des enchevêtrements romantiques superficiels.

Quartier général secret | Bande-annonce officielle | Paramount+

Ce qui est encore plus déconcertant est une équipe de « méchants » dont les objectifs maléfiques ne sont jamais très clairs. Dirigés par Ansel Argon de Michael Peña, censé être un redoutable marchand d’armes mondial, ces escrocs poursuivent le puissant orbe pour leurs desseins malveillants, dont personne ne peut deviner les détails. Par la suite, il est difficile de s’en soucier lorsque les enjeux de l’histoire ne sont jamais clairement définis et que le super-héros du moment disparaît de l’action pendant de longues périodes. Les problèmes de rythme sont aggravés par un sens frénétique du montage (avec au moins un incident de continuité majeur), une série de blagues banales (une de longue date sur le sac banane de super-héros d’Owen Wilson rapporte particulièrement mal) et des décors léthargiques, le plus dont le point culminant comprend une bagarre ennuyeuse entre Ansel et Jack dans les couloirs de l’école de Charlie.

Entre tous les gadgets sympas (une camionnette VW vintage servant de G-Mobile à The Guard étant le meilleur d’entre eux), un casting dévoué et un esprit bien intentionné, vous voulez désespérément Quartier général secret être une aventure amusante et rapide comme celle que Joost et Schulman ont clairement conçue sur papier. Mais ce film imaginaire est malheureusement coincé quelque part à l’intérieur de cette épave maladroite, attendant que ses super pouvoirs soient restaurés.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.avclub.com/secret-headquarters-movie-review-owen-wilson-1849392870?rand=21406

Une critique de Summering de James Ponsoldt
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Tags: critiqué, plat, Quarters, Secret, superhéros, tombe, фильм
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