Critique : « John Wick : Chapitre 3 – Parabellum » est une explosion à indice d’octane élevé pour le cervelet

Critique : « John Wick : Chapitre 3 – Parabellum » est une explosion à indice d’octane élevé pour le cervelet

par Adam Frazier
17 mai 2019

Avec l’original John Wickscénariste Derek Kolstad et co-directeurs Chad Stahelski et David Leitch a créé un thriller néo-noir atmosphérique avec des séquences d’action exaltantes, un héros d’action emblématique dans John Wick et une performance principale tout aussi emblématique de Keanu Reeves. Le film, sur un ex-assassin (Reeves) qui sort de sa retraite pour traquer les gangsters qui ont tué son chien, a rapporté 88 millions de dollars dans le monde et a ainsi lancé le John Wick Cinematic Universe™. Stahelski et Kolstad ont redoublé d’efforts pour l’effusion de sang ininterrompue et superbement chorégraphiée dans la suite. John Wick : Chapitre 2 tout en explorant le monde criminel mythologique et hyper-réel dans lequel John Wick habite. Maintenant avec John Wick : Chapitre 3 – ParabellumStahelski et Kolstad marchent sur la corde raide entre la construction du monde et la gâchette pour livrer un film d’action propulsif avec certaines des cascades et décors les plus impressionnants du cinéma d’action américain.

L’action reprend immédiatement après Chapitre 2 se termine, alors que Wick se retrouve déclaré “excommunié” du Continental après avoir tué le chef du crime de la Camorra, Santino D’Antonio (Riccardo Scamarcio). Privé des services de protection de The High Table, l’association mondiale des organisations criminelles qui fait respecter le code de l’assassin, l’ex-tueur à gages se lance dans une course contre la montre. Avec une prime de 14 millions de dollars sur sa tête, Wick est poursuivi à travers le monde par une horde d’assassins hautement qualifiés déterminés à l’abattre, dont Zero (Marc Dacascosle président de Food Network’s Chef de fer Amérique), un chef sushi qui laisse ses cibles tranchées finement comme un sashimi. Le titre fait référence à l’adage latin Si vis Pacem, para bellumqui se traduit par « Si vous voulez la paix, préparez-vous à la guerre », et rassurez-vous, Wick torturé est en guerre avec le monde entier dans sa recherche de l’absolution dans cette épopée de violence brandissant un livre, lançant des haches et brandissant une épée. .

Le retour pour le troisième chapitre est Laurence Fishburne en tant que puissant Bowery King, Ian McShane en tant que directeur de l’hôtel Continental, Winston, et Lance Reddick comme Charon, le concierge plutôt serviable du Continental. Rejoindre le casting de personnages, c’est Halle Berry comme Sofia, une assassine et une amie proche de Wick ; Angélica Huston en tant que directeur, membre de la table haute ; AsieKate Dillon (de Orange est le nouveau noir, Des milliards) en tant qu’arbitre ; Jason Mantzoukas (de La Ligue et Grande bouche) en tant que Tick Tock Man ; et Ernest, interprété par un joueur serbe de la NBA de 7′ 3″ nommé Boban Marjanovic. Se joignent également au chaos Yayan Ruhian et Cecep Arif Rahmanartistes martiaux indonésiens connus pour leurs mouvements à couper le souffle (et brisés) dans l’impressionnant Gareth Evans. La descente série.

John Wick : Chapitre 3 – Parabellum est le meilleur film d’action depuis 2015 Mad Max : La route de la fureur, offrant une combinaison meurtrière de visuels élégants, de chorégraphies et de cascades de combat à couper le souffle, et de personnages mémorables qui imprègnent l’action et lui donnent un sens. J’aime la grande diversité des décors dans Parabellum – chacun apporte une saveur nouvelle et différente et vous donne un aperçu des éléments distinctifs de qui est John Wick et du chemin qu’il suit. Stahelski, lui-même ancien cascadeur, et Kolstad lui rendent hommage à chaque instant : John Woo’s Le tueurcelui de John Boorman À bout portantet celui de David Lean Laurence d’Arabie, Juste pour en nommer quelques-uns. Il y a une bagarre de bibliothèque entre Marjanovic et Reeves inspirée par le combat de Bruce Lee et Kareem Abdul-Jabbar dans les années 1976. Jeu de la mort. Il y a une course-poursuite à cheval à grande vitesse à travers une ville de New York pluvieuse et inondée de néons, avec Wick poursuivi par des ninjas brandissant des épées sur des motos. La méchante. Et pour couronner le tout, il y a une bataille dans une galerie de verre effrayante qui ressemble à un mélange tech-noir de Chute du ciel et Entrez le dragon.

Si John Wick est Souhait de mort en passant par Le Samouraïet Chapitre 2 est Recherchéalors Chapitre 3 – Parabellum est La descente ou, plus précisément, Le Raid 2 – un ballet de brutalité époustouflant d’une ampleur considérable qui justifie sa durée de 131 minutes. Directeur de la photographie Celui de Dan Laustsen (de Pic cramoisi, John Wick : Chapitre 2, La forme de l’eau), un travail de caméra grand format minimaliste mais sophistiqué, utilise tous les outils de la boîte à outils – chariots, grues, Steadicams – pour créer une mer de carnage ininterrompu. Le style visuel est également renforcé par la diversité des lieux, comme Casablanca au Maroc, où Wick, Sofia et ses deux fidèles bergers belges fauchent les assassins en utilisant une combinaison de « gun fu » et de jiu-jitsu canin. En plus des nouveaux lieux, le troisième chapitre de Stahelski se dirige également vers de nouveaux endroits sur le plan émotionnel, approfondissant le parcours personnel de Wick tout en développant les histoires de personnages secondaires comme Winston et Bowery King de Fishburne.

Écoute, si tu n’es pas déjà complètement fan de cette franchise, Parabellum vous ne changerez probablement pas d’avis, mais si vous êtes fan de ce que Stahelski, Kolstad et Reeves ont créé, vous allez adorer cette dernière entrée à indice d’octane élevé dans la saga. Les chorégraphes de combat et les coordinateurs de cascades se sont vraiment surpassés cette fois-ci, en livrant des décors mémorables qui sont à eux seuls des œuvres d’art. Parabellum est un coup de pied au cul, une balle dans la tête et une lettre d’amour au cinéma d’action écrite avec le sang des ennemis de John Wick.

La note d’Adam : 4 sur 5
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