La révélation qui accompagne la carte de titre de Scott Beck et Bryan Woods 65 tout sauf exige un éclat de rire chaleureux, sauf que c’est un film qui connaît peu l’humour. Capturer le sérieux de ce thriller d’aventure se déroulant sur Terre il y a 65 millions d’années, la reconnaissance que Adam ChauffeurLe personnage de est bloqué sur notre planète après que son vaisseau spatial s’est écrasé à la suite d’une pluie de météorites inattendue, ce n’est pas une blague. Au lieu de cela, la prémisse donne le ton à ce que l’on peut le plus généreusement décrire comme «Jurassic Planet».
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Avant de nous écraser sur Terre et que vous commenciez à avoir Battlestar Galactica ambiance finale de la série, Beck et Woods nous présentent Mills (Driver). C’est un père de famille qui aime passer du temps à la plage avec sa fille malade. Son prochain voyage de deux ans dans l’espace lui permettra de payer le traitement dont sa charmante fille a besoin. Ce prologue poignant met la corde émotionnelle 65 frappera encore et encore une fois que Mills se retrouvera à s’occuper du seul autre survivant de son navire, une jeune fille appelée Koa (Ariana Greenblatt) qui ne parle pas sa langue.
Le seul moyen de sortir de la Terre consiste à marcher jusqu’à l’endroit où l’autre moitié du vaisseau spatial de Mills s’est écrasée : sur une montagne à quelques kilomètres de là. Cela s’avère être un voyage assez périlleux étant donné la surabondance de dinosaures prédateurs («extraterrestres», à Mills et Koa) qui parcourent cette terre. Les dinosaures choisissent de s’attaquer au duo dans des tranches épisodiques soigneusement mises en scène qui sont interrompues par des moments plus calmes tout aussi bien rangés, qui sont destinés à nous aider à comprendre le père de famille qui aspire à sa fille et la jeune fille qui a envie de ses propres parents. Alerte spoiler: les deux finissent par se lier d’une manière que vous pouvez probablement esquisser par vous-même sans rien savoir de spécifique sur l’un ou l’autre des personnages.
En effet, les deux sont si vaguement dessinés que leur effondrement en types n’est que légèrement surprenant, et c’est sans les images déchirantes que nous obtenons de la fille de Mills tout au long, chacune déployée avec une intentionnalité si lâche que leur influence manipulatrice ne peut être niée. Voici l’histoire d’un père et d’une fille qui se connectent même sans avoir besoin de langage (“montagne” et “bouger” sont les deux mots qu’ils utilisent le plus souvent l’un avec l’autre). Une telle relation schématique semble sans importance quand, en vérité, nous suivons un héros d’action qui, peu importe à quel point il tombe, à quel point il est mordu ou à quel point il est projeté, se lèvera et tirera avec son laser (oui, vraiment ) ou ses grenades électriques pour éloigner les reptiles préhistoriques à crocs.
Que cela ne soit pas lu comme un coup porté à Driver ou à Greenblatt, qui se jettent tous deux avec enthousiasme dans la physicalité exigée ici. (Si quoi que ce soit, l’intensité du conducteur rend parfois 65 se sentir encore plus important que nécessaire.) Avec peu d’ancrage pour chaque personnage, le duo à l’écran doit jouer les rythmes prévisibles de chaque pièce d’action successive, dans laquelle Mills et Koa combattent des dinosaures de toutes sortes dans des grottes, des forêts et des plages dans ce qui finit par ressembler à une course à sensation interminable bien que joliment chorégraphiée qui se termine par un point culminant fougueux et palpitant qui rappelle trop des films similaires. Comme pour tout type d’action-aventure bien faite du genre, Mills et Koa ont également un compte à rebours à affronter : ces météores qui ont balayé la mission de Mills sont un signe avant-coureur de ce qui va arriver, plus tôt, bien sûr, que quiconque ne l’aurait espéré. .
Un choix qui fait 65 se démarquer du genre de spectacle à gros budget qui envahit les multiplexes de nos jours est le penchant du film pour mettre en scène ses différents décors à l’extérieur. Il s’agit d’un film presque entièrement tourné à l’extérieur, avec la verdure luxuriante de la Terre qui sert de toile de fond à chaque terreur qui se dresse entre Mills et la trappe d’évacuation qui est sur le point de le sauver, lui et Koa, de l’événement cataclysmique que nous connaissons tous. Il y a un enracinement dans cette approche, avec la pluie, la boue, les branches, etc. 65 l’impression que cela se passe vraiment dans la réalité, même lorsque les dangers que Mills doit repousser ne sont pas seulement issus d’un passé préhistorique, mais aussi (vous ne pouvez vraiment pas l’éviter) d’une franchise cinématographique encore assez récente. Bien que les comparaisons avec Steven Spielbergle blockbuster emblématique des années 90 semblera méchant, voire totalement injustifié, 65 ne peut pas échapper aux contraintes apathiques de sa structure d’intrigue simple.
Visant à être un thriller de survie captivant, 65 surprend rarement. Avec seulement deux personnages à proprement parler, les enjeux semblent décidément faibles. Quel film de 90 minutes va réellement se passer de l’une ou l’autre de ses pistes au milieu de son exécution? Ainsi, chaque nouvelle créature qui attaque Mills et Koa devient simplement un exercice de frissons bon marché et en apesanteur. Pas aussi schlocky que son slogan le suggère (vous ne pouvez pas me dire que “il y a 65 millions d’années, la Terre préhistorique avait un visiteur” ne ressemble ni à un film B des années 1950 ni à une extravagance campy des années 1990), 65 appartient plutôt à cette marque granuleuse et ancrée du cinéma d’action moderne qui se prend beaucoup trop au sérieux et qui est beaucoup trop épuisante pour cette raison même.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.avclub.com/65-review-adam-driver-fights-off-dinosaurs-1850209872?rand=21406