Il y a une première scène au début La plus grande course de bière Jamais montrant une manifestation pour la paix contre la guerre du Vietnam, censée avoir lieu à New York, qui résume tout ce qui ne va pas dans ce film. On dirait que le film a été tourné dans une cour. Il n’y a aucune sensation de grande ville. Les arguments présentés par les personnages de chaque côté sont larges et réducteurs. Il n’y a aucune nuance ni aucune pensée originale. L’information est évidente et présentée dans sa forme la moins conflictuelle. C’est une scène destinée à décrire le dilemme moral au centre de son histoire, et elle finit par être ridicule.
La guerre du Vietnam est la toile de fond de cette histoire vraie et folle. Le scénario, attribué à Peter Farrelly, Pete Jones et Brian Currie, réalisé par Farrelly, suit John « Chickie » Donohue (Zac Efron), un marin marchand dont la plus grande réussite – selon son père, en tout cas – est de « dormir jusqu’à trois heures du matin ». l’après-midi » tous les jours. Alors que la plupart de ses amis du quartier se battent à l’étranger, John décide (sur un défi) de faire quelque chose de gentil pour eux : il se rendra au Vietnam pour leur apporter de la bière américaine et un peu de joie de chez lui. Tout le monde s’attend à ce que ce soit une autre promesse d’ivrogne qui sera oubliée le matin, mais pour leur prouver qu’ils ont tous tort, Chickie monte à bord d’un navire de marchandises à destination de Saigon.
Il y parvient, parvient à se rendre en première ligne et à livrer de la bière à la plupart de ses amis. Ce faisant, ses yeux s’ouvrent sur la complexité de la guerre, au-delà des Américains qui mènent le bon combat contre les communistes. Le film qui en résulte nous jette tout ce à quoi nous nous attendons : la vie de Chickie en danger alors qu’il échappe aux tirs ennemis. Un moment d’erreur d’identité où tous ceux qu’il rencontre pensent qu’il est un agent de la CIA. Rencontre avec un journaliste plus âgé et plus sage (Russell Crowe), avec qui il échange des leçons de vie. Chickie n’est plus naïf à propos de la guerre et le journaliste devient moins cynique.
Plus flagrant est le choix de ne présenter qu’un seul personnage vietnamien dans une histoire se déroulant au Vietnam. Joué par Kevin K. Tran, c’est un agent de la circulation avec qui Chickie se lie d’amitié et l’invite finalement à visiter New York. Tout chez lui est un cliché. De la première scène à la dernière, on sait où va se terminer son histoire, et il se comporte de toutes les manières qui nécessitent le moins d’effort de la part des scénaristes ou du public. Il est amical, amical et accepte immédiatement Chickie, dont il sert le voyage sans en avoir un à lui. Le film félicite Chickie pour avoir noué une amitié avec un Vietnamien, puis applaudit à nouveau plus tard pour les leçons tirées de cette rencontre.
Avec un scénario aussi cliché, les acteurs se perdent complètement. Crowe est invité à prononcer des phrases banales et inoffensives comme « la vérité ne nous fait pas de mal, ce sont les mensonges », en espérant qu’il leur prête suffisamment de gravité pour devenir la thèse principale du film – une tâche impossible. Efron parvient à identifier par intermittence l’humour qui rend crédible la mission « noble mais idiote » du personnage. Mais lorsqu’on lui demande de communiquer le changement de perspective de Chickie sur la guerre, son sérieux commence à irriter.
Pendant ce temps, Bill Murray apparaît comme un barman et un vétéran de la Seconde Guerre mondiale aspirant à une guerre moralement sans ambiguïté comme celle dans laquelle il a combattu. Le personnage est censé représenter de manière transparente le point de vue des Américains patriotes, mais comme la démonstration mentionnée au début de cette revue, son le dialogue pro-guerre est facile et tout ce qu’il dit est évident. C’est comme si les scénaristes mettaient ses lignes comme espace réservé jusqu’à ce qu’ils puissent trouver quelque chose de mieux, puis oubliaient de le faire ou décidaient de ne pas s’en soucier.
Et pourtant, tout cela se déroule assez bien. Comme avec Livre vert, Farrelly espère raconter une histoire conviviale et réconfortante basée sur des événements réels. Mais en faisant cela avec ce sujet, il suggère essentiellement que tout va (ou était) bien et que tout va bien ; Amusons-nous un peu tout en ignorant l’histoire, la politique et les problèmes structurels plus profonds de la société américaine. En fin de compte, il y a du plaisir à tirer de ce matériel, mais cela oblige le public à abandonner sa pensée critique et à prendre ce que dit le film au pied de la lettre. En ne remettant rien en question, Farrelly propose une démonstration qui lui est propre : comment ne pas traiter un sujet complexe.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.avclub.com/greatest-beer-run-ever-review-peter-farrelly-zac-efron-1849587264?rand=21406