“L’enfer est une adolescente.” Ces mots désormais célèbres ont été écrits par Diablo Cody et ont été les premiers mots prononcés dans le film de 2009 le corps de Jennifer, avec Megan Fox. Quinze ans plus tard, Cody est revenu au genre de l’horreur pour la première fois depuis lors avec Lisa Frankenstein, et ces mots sonnent toujours vrai pour un nouveau protagoniste imbibé de sang. Mais cette fois, l’Enfer est aussi un adolescent… surtout quand il s’agit d’un homme de l’époque victorienne qui sort littéralement de la tombe pour aider une adolescente à se venger de ceux qui lui ont fait du tort.
Lisa Frankenstein
Date de sortie: 9 février 2024
Dirigé par: Zelda Williams
Écrit par: Diablo Cody
Avec : Kathryn Newton, Cole Sprouse, Liza Soberano, Carla Gugino, Henry Elkenberry et Joe Chrest
Notation: PG-13
Durée: 101 minutes
C’est la prémisse de Lisa Frankenstein, qui met en vedette Kathryn Newton de Marvel dans le rôle de Lisa : une lycéenne aux prises avec la mort tragique d’un membre de sa famille en passant ses journées sur une tombe effrayante à lire des histoires aux morts. Elle aime particulièrement traîner à côté du site d’un homme décédé (Cole Sprouse) qui avait apparemment à peu près son âge lorsqu’il est décédé plusieurs générations auparavant. Mais bien sûr, elle n’imagine jamais qu’il ressusciterait d’entre les morts et se dirigerait vers sa porte. Romantique, hein ?
Écrit par Diablo Cody et réalisé par Zelda Williams (la fille du regretté grand Robin Williams) dans son premier long métrage, Lisa Frankenstein est un moment amusant pour les fans d’horreur qui aiment aussi un film classique de John Hughes. La sortie de février n’a pas peur de se contorsionner dans des coins effrayants tout en vivant simultanément dans un monde onirique et barbe à papa des années 80 où le chagrin et le désir sont explorés avec une passion tordue. C’est un film de Frankenstein où la roue ne s’invente pas, mais c’est quand même un bon moment.
Lisa Frankenstein est un excellent suivi de Diablo Cody après Jennifer’s Body, la favorite du culte moderne.
Diablo Cody est l’écrivain derrière Junon, Jeune adulte et Tullemais le corps de Jennifer fait partie de ces films d’horreur particuliers qui étaient en avance sur leur temps lorsqu’ils sont sortis en salles. Bien qu’il soit trop tôt pour dire si la foudre a frappé deux fois sur le front des adeptes des cultes (même s’il y a littéralement des éclairs dans Lisa Frankenstein), notamment en termes de ses dernières comparaisons gagnantes instantanément avec le corps de Jennifermais dans l’esprit des efforts précédents du cinéaste dans le genre de l’horreur, Lisa Frankenstein prend des décisions plus audacieuses. Il aspire aussi à choquer et à surprendre tout autant qu’à toucher l’âme avec les messages qui bouillonnent en dessous.
Malgré sa sortie pour la Saint-Valentin, il s’agit certainement plus de comédie que de romance. De la séquence d’ouverture animée en noir et blanc rappelant un Tim Burton film jusqu’à ses derniers instants plutôt sombres, celui-ci est destiné aux enfants emo. Il y a certainement assez de mascara noir pour que ce soit le cas aussi.
Kathryn Newton et Cole Sprouse forment un excellent duo dans Lisa Frankenstein.
Au centre gluant de Lisa Frankenstein est le solide couple de Kathryn Newton et Cole Sprouse, deux excentriques d’époques différentes espérant juste ressentir quelque chose dans un monde cruel. Kathryn Newton apporte particulièrement le charme d’une adolescente angoissée qui ne rentre pas à l’école mais trouve un nouveau pas lorsque la créature de Sprouse entre dans sa vie. Elle commence à germer à l’école et à la maison une fois que sa sombre influence entre dans le giron, et c’est un plaisir à voir. Sprouse équilibre une performance comique avec une performance pleine de douceur et d’intrigue alors que son personnage dégingandé grogne plutôt que de parler et subit une lente métamorphose de la part de Lisa.
Alors que la structure narrative aurait pu conduire à beaucoup trop de moments familiers de poisson hors de l’eau entre la Créature, Lisa et son décor très années 80, les cinéastes équilibrent le tout avec du sang et des tripes alors que les deux hommes deviennent partenaires dans crime. Lisa Frankenstein n’a pas peur de se lancer dans des insinuations sexuelles et beaucoup de des parties du corps coupées, tout en gardant la main qu’elle a laissée stable, offrant un sens de l’humour léger mais plutôt tordu. Sa classification PG-13 se situe certainement à la limite de R, ce qui en fait un visionnage convivial pour un public adolescent, mais pas aussi tendu à sa place en tant qu’histoire de passage à l’âge adulte.
Un autre point fort en termes de casting est Carla Gugino dans le rôle de Janet, la belle-mère de Lisa. L’actrice, qui s’est installée confortablement dans le créneau de l’horreur ces derniers temps, notamment avec une multitude de projets de Mike Flanagan, ajoute une belle couleur à Lisa Frankenstein comme personnage central.
Le premier film de Zelda Williams est une romance d’horreur gothique de rêve, avec un côté rugueux et amusant.
Bien sûr, c’est formidable de voir un nouveau Diablo Cody prendre vie et de voir celui de Mary Shelley. Frankenstein inspirer encore un autre scénario original, mais peut-être la pièce maîtresse de tout cela qui aide à rassembler Lisa Frankenstein d’une manière si inspirée grâce au premier film de Zelda Williams. Il y a un rêve luxuriant dans la conception de la production, les costumes et le rythme général du film qui est une joie à voir se dérouler sur grand écran. C’est très ludique et léger, mais la mise en scène de Williams apporte également une qualité mélancolique et cérébrale (parfois caricaturale) au récit. Il aurait peut-être pu aller plus loin, mais il sait qu’il veut être accessible, et ce n’est pas grave non plus.
Dans la renaissance de l’horreur, Lisa Frankenstein Il s’agit peut-être plus d’un mixtape de mélange de genres impressionnant qu’autre chose, mais le regard féminin de Diablo Cody continue d’impressionner dans les constructions de cette comédie romantique douce mais délicieusement sanglante.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.cinemablend.com/movies/lisa-frankenstein-review?rand=21358