Chaque cinéaste, y compris les plus grands, commence quelque part – même si cela signifie réaliser un court métrage en stop motion à bas prix intitulé « Looking for Paradise » qui parle d’un gorille en peluche à la recherche de liberté tout en combattant une chenille qui a émergé de ses matières fécales. C’est ainsi que le jeune étudiant Bong Joon Ho a fait ses débuts, une saga détaillée dans « Yellow Door : ’90s Lo-Fi Film Club », un charmant documentaire sur une cohorte de cinéphiles sud-coréens formée en 1992.
Avant de devenir l’un des auteurs contemporains les plus acclamés au monde (à travers des films dont (“Parasite,” “D’accord” et « Perceneige »), Bong a trouvé une éducation au sein de cette petite académie de cinéma de fortune composée d’étudiants diplômés et d’autres cinéphiles. Le documentaire, réalisé par Lee Hyuk-rae (qui faisait partie du groupe), rassemble les membres du club pour se remémorer ces débuts, lorsqu’ils se rassemblaient dans un bureau peint en jaune pour regarder et étudier des copies VHS pirates d’œuvres d’art. films maison.
Leurs intérêts étaient représentatifs de ce qui était alors une vague naissante et plus vaste de la culture cinéphile sud-coréenne qui allait produire des talents majeurs, notamment Bong et le cinéaste. Park Chan-wookbien que la plupart des autres membres de ce groupe particulier aient poursuivi leur carrière en dehors du cinéma.
Le documentaire apporte quelques aperçus intéressants sur les propres origines de Bong : il y a un noyau étonnamment profond d’acuité émotionnelle dans ses débuts amateurs, ainsi qu’un premier exemple du motif des sous-sols qui apparaît dans plusieurs de ses films ultérieurs. Mais le documentaire se résume surtout à un doux voyage nostalgique sur un groupe de niche de jeunes obsessionnels. C’est aussi une ode à la jeunesse elle-même : pour la plupart des membres du groupe, s’intéresser au cinéma était simplement un moyen de trouver une communauté, et de se retrouver eux-mêmes.
Porte Jaune : Lo-Fi Film Club des années 90
Non classé. En coréen, avec sous-titres. Durée : 1 heure 24 minutes. À regarder sur Netflix.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/10/26/movies/yellow-door-90s-lo-fi-film-club-review.html?rand=21388