Revue de Sitges : « L’homme qui a tué Hitler puis Bigfoot » de Krzykowski
par Alex Billington
15 octobre 2018
Tous les héros ne mènent pas une vie héroïque. Tous les héros ne font pas l’objet d’un grand défilé, ne participent pas à des talk-shows et ne finissent pas dans les livres d’histoire. L’homme qui a tué Hitler, puis le Bigfoot est sans aucun doute l’un des films les plus indéfinissables de cette année. C’est en partie un drame, en partie un film d’action, en partie un film d’horreur, mais à la base, c’est vraiment une étude de personnage sur un homme solitaire à la fin de sa vie qui revient sur tout. Sam Elliott incarne Calvin Barr, en effet l’homme même qui a tué Hitler puis le Bigfoot. Il passe ses journées à boire dans un bar et à se détendre avec son adorable chien de laboratoire jaune, car personne ne sait qu’il a tué Hitler. L’Allemagne et les États-Unis l’ont étouffé parce que les enjeux étaient bien plus importants. Comme il le dit dans le film, il vient de tuer un homme ce jour-là, c’est tout. Et il a dû passer sa vie à faire face à des sentiments substantiels, alors qu’ils érodent lentement son psychisme.
Écrit et réalisé par un cinéaste débutant Robert D. Krzykowski, L’homme qui a tué Hitler, puis le Bigfoot est bien plus un drame qu’un film de genre, mais c’est aussi un film de genre avec du bon drame. C’est un savant mélange de tout, mais aussi une étude de personnage profondément satisfaisante. C’est une histoire magnifiquement cinématographique sur un homme singulièrement héroïque, doté d’une force et d’une immunité incroyables et étrangement inexplicables, qui lutte maintenant pour comprendre ce que signifie sa vie alors qu’elle touche à sa fin. Un jour, le FBI et la Gendarmerie canadienne frappent à sa porte, car ils savent qu’il a tué Hitler, ils savent de quoi il est capable et ils veulent qu’il tue le Bigfoot. Alors il part à nouveau sauver le monde. Nous voyons sa mission Hitler comme un flash-back, et finalement sa mission de trouver et de tuer le Bigfoot, ce qui s’avère être un défi bien plus grand.
Même s’il peut être difficile de décrire ce film ou de le catégoriser, il n’est pas difficile de dire que c’est un très bon film. La cinématographie est bien meilleure qu’elle ne devrait l’être (pour un long métrage indépendant comme celui-ci et un premier réalisateur), grâce à DP Alex Vendlercomplété par quelques effets visuels subtils du légendaire Doug Trumbull. Ce n’est pas un film sombre ou granuleux, il est en fait assez vibrant et gracieux, nous rappelant que ce genre de belle cinématographie peut toujours bien fonctionner avec une histoire plus pessimiste. Le film m’a beaucoup rappelé celui de Tim Burton Gros poisson – avec style et comme un film sur un vieil homme racontant sa vie. Entre Une star est née et cela, Sam Elliott donne encore deux performances inoubliables dans sa déjà merveilleuse carrière, et c’est un spectacle à voir. Dans ce film, il est déchirant mais sérieux, réalisant le film que beaucoup mieux dans le processus.
D’une durée rapide de 98 minutes, ce film est facilement agréable et engageant à regarder. Cela m’a impressionné à bien des égards, de la façon dont il gère la performance d’Elliott à la superbe cinématographie en passant par le scénario intelligent, et même si je n’arrive toujours pas à lui donner beaucoup de sens, je l’aime quand même. Ce film présente également le laboratoire jaune le plus câlin et le plus adorable qui soit son meilleur ami pour Calvin tout au long. M’a fait aimer encore plus ce film parce que c’est aussi un film de chiens. Vraiment, vraiment, un film sur la façon dont ce chien peut être votre meilleur ami et la personne la plus importante de votre vie – même si vous avez tué Hitler puis le Bigfoot. Je suis heureux que ce film existe, même s’il ne trouve sa place nulle part. J’espère que les téléspectateurs tenteront leur chance et le découvriront, trouvant quelque chose d’étrange mais complètement enrichissant. Un conte qui ne ressemble à aucun autre conte auparavant, mais un conte que vous n’oublierez pas de sitôt.
Évaluation d’Alex’s Sitges 2018 : 8 sur 10
Suivez Alex sur Twitter – @firstshowing
Trouver plus de messages : Revoir, Sitges
1
DAVIDPD le 15 octobre 2018
2
travail sinistre le 15 octobre 2018
Les nouveaux commentaires ne sont plus autorisés sur ce post.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.firstshowing.net/2018/sitges-review-krzykowskis-the-man-who-killed-hitler-then-the-bigfoot/?rand=21919