Revue du Fantastic Fest : “Overlord”, le thriller d’horreur de Julius Avery sur la Seconde Guerre mondiale
par Jérémie Kirk
23 septembre 2018
Les horreurs de la guerre ont rarement trouvé leur place dans l’horreur à gros budget, même s’il semble naturel de placer des images de genre pendant les moments les plus horribles de l’histoire de l’humanité. Celles-ci ont souvent été reléguées à des efforts à moindre budget, souvent avec des résultats infructueux. Ces jours sont peut-être presque révolus, car Suzerainle dernier en date de JJ Abrams Mauvais robot label de production, fait irruption sur les écrans. Se déroulant juste avant le jour J, le film propose une histoire d’hommes en mission intense et explosive, mais avec en prime des horreurs surnaturelles. Un côté de la médaille du genre du film fonctionne bien mieux que l’autre, mais Suzerain est un film d’action passionnant qui devrait rassasier les fans d’action ainsi que les fans d’horreur.
L’histoire, co-écrite par Billy Ray et Mark L. Smith tiré d’une histoire originale de Billy Ray, se concentre sur un groupe de parachutistes qui ont débarqué dans la France occupée par les nazis la nuit précédant la prise fatidique de la Normandie. Leur mission difficile est de démolir une tour de communication afin d’aider les Alliés dans l’invasion de la Normandie, une tâche difficile avec peu d’espoir de succès.
Le groupe de parachutistes ne tarde pas à se réduire à quelques hommes seulement, et leur mission devient encore plus un obstacle lorsqu’ils tombent sur un laboratoire secret construit par les nazis. Ce que les troupes allemandes entreprennent dans le laboratoire devient une mission à part entière, et le groupe de soldats doit surmonter les risques presque impossibles de détruire la tour, ainsi que s’échapper avec son âme intacte.
Réalisateur Jules Averyqui a fait sensation avec son premier long métrage Vieille fripouille en 2014, réalise ce film sur la Seconde Guerre mondiale et, même si le drame intense et émotionnel a été laissé de côté cette fois, la main du réalisateur dans le tournage de sensations fortes à indice d’octane élevé est toujours bien visible. du suzerain les moments d’ouverture présentent toute l’intensité de la séquence d’ouverture emblématique de Sauver le soldat Ryan mais du point de vue d’un parachutiste ici. Cependant, une fois que les bottes touchent le sol, le suspense s’arrête rarement car la campagne française est jonchée non seulement de soldats allemands mais aussi de mines bien placées. C’est une introduction à l’histoire qui capte l’attention et qui ne lâche guère pendant les 90 minutes suivantes.
Alors que Suzerain est techniquement répertorié comme un film d’horreur, cet aspect du film semble presque accessoire. Le petit groupe de soldats qui arrive au village à proximité de la tour de communication tombe assez rapidement sur la présence de scientifiques nazis et du mystérieux laboratoire, mais le but de ce laboratoire et les horreurs qui s’y trouvent prennent beaucoup de temps à comprendre. leur présence est connue. Les événements dans Suzerain finit par plonger dans un territoire plus horrible, mais la promesse d’une folie surnaturelle à grande échelle ne se concrétise jamais dans la mesure où on pourrait l’espérer.
Au lieu de devenir une horreur à part entière, le film déchire le spectateur d’un décor d’action à l’autre, qui sont tous produits et affichés de manière louable, la promesse d’un carnage maximal se traduisant par des barrages de balles et des explosions massives. Ce qui aurait pu être un film de monstre déchirant semble plus intéressé par un film d’action au rythme rapide avec des images suffisamment impressionnantes. Rien que pour ça, Suzerain vaut la peine d’être regardé, mais on ne peut s’empêcher de se demander à quel point les événements décrits auraient pu être glorieusement fous.
Pourtant, le film finit par être extrêmement amusant, notamment grâce aux tours impressionnants des acteurs principaux. Jovan Adepo et Wyatt Russell. Le premier joue le rôle principal avec une réticence louable, son personnage s’appuyant davantage sur une volonté nerveuse de survivre et d’aider les autres que sur un dur à cuire imparable. C’est davantage le territoire de Russell et, bien que l’apparence et les manières de l’acteur ne puissent s’empêcher de rappeler au spectateur son père, Kurt Russell, il s’approprie ce personnage individuel et impressionne suffisamment bien pour garder le spectateur à l’affût des futurs tournants de lui.
Ce qui aurait pu être une émeute de folie avec le suspense de la Seconde Guerre mondiale et l’horreur splendide basée sur les monstres finit par se contenter de proposer uniquement une action de premier ordre. Cet aspect à Suzerain livre en abondance au point que le spectateur souhaite presque que le film soit assis dans une action ancrée sur toute sa longueur plutôt que de se plonger dans le surnaturel. Toujours, Suzerain est un long métrage d’action et d’horreur divertissant qui laisse espérer que nous aurons plus de films comme celui-ci à l’avenir.
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Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.firstshowing.net/2018/fantastic-fest-review-julius-averys-wwii-horror-thriller-overlord/?rand=21919