On dit que les productions de « Oleanna » de David Mamet, une pièce sur le harcèlement sexuel, ont inspiré des querelles dans les halls de théâtre. Il est peu probable qu’une telle passion résulte de “What Comes Around”, un drame qui partage avec l’histoire de Mamet une prémisse incendiaire liée à la politique sexuelle, mais qui manque de l’électricité nécessaire pour déclencher des étincelles.
Réalisé par Amy Redford et écrit par Scott Organ sur la base de sa pièce, le film retrace l’évolution de la dynamique du pouvoir entre une mère, sa fille adolescente et le petit ami aîné de la fille. Anna (Grace Van Dien) vient d’avoir 17 ans quand Eric (Kyle Gallner), un homme de 28 ans qu’elle a rencontré en ligne, apparaît sur le pas de sa porte. Méfiante, puis intriguée, Anna permet à leur flirt de se transformer en une parade nuptiale physique, jusqu’à ce que sa mère, Beth (Summer Phoenix), ait vent de l’affaire et ordonne à Eric de sortir pour de bon.
Une grande révélation se produit vers le milieu de l’histoire, lorsque l’aversion de Beth pour Eric se révèle avoir une valence plus sombre et découler d’un passé caché. Le développement est un tour de passe-passe narratif, inversé pour bouleverser les impressions existantes du spectateur et soulever de nouvelles questions sur la responsabilité, le traumatisme et le blâme.
L’histoire, bien que bien ficelée, est assez prenante. Le problème réside dans sa mise en scène. Redford organise souvent des conversations – et il y en a beaucoup – lors de promenades en plein air, comme s’il était perplexe pour des idées d’action qui s’associent au dialogue. Cette absence d’intention cinématographique s’étend au blocage et au placement de la caméra. Avec la direction, ces explosions décousues, voire culminantes, jouent comme des haussements d’épaules.
Ce qui vient autour
Non classé. Durée : 1h25. Dans les théâtres.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.nytimes.com/2023/08/03/movies/what-comes-around-review.html?rand=21388