mytopf.com
Une critique de She Will, avec Alice Krige
Revues

Une critique de She Will, avec Alice Krige

Est-ce de la boue ? C’est du goop ? Est-ce du suintement ? Difficile de savoir exactement comment appeler les épaisses rivières de bave noire gargouillante qui apparaissent encore et encore dans Elle vale premier long métrage étrange et captivant de sculpteur et photographe Charlotte Colbert. Il est également difficile de décrire ce qui se passe exactement dans le film, à part « une femme qui se remet d’une opération chirurgicale fait des choses étranges pendant son sommeil ». Mais c’est la nature changeante du film, sa logique onirique floue, qui le rend si extraordinaire.

Francis Lawrence sur “The Ballad of Songbirds & Snakes”, Olivia Rodrigo et plus

Pour les 10 premiers quelques minutes environ, on pourrait penser que cela se passe il y a des générations, alors que nous rejoignons Veronica Ghent (une merveilleuse Alice Krige dans un tour de force) et son infirmière Desi (Kota Eberhardt, respirant la gentillesse) sur un wagon privé. Ce n’est que lorsqu’ils arrivent dans un spa écossais éloigné que nous apercevons pour la première fois un téléphone portable et entendons quelqu’un (Rupert Everett dans le rôle d’un artiste bruyant) mentionner quelque chose à propos de son site Web.

Ghent, une ancienne actrice, est à la retraite après une double mastectomie, mais lorsqu’elle réalise qu’elle ne sera pas seule dans le manoir principal, elle et Desi s’installent dans un cottage non loin de là. Un Everett qui mansplaining, menant un fr plein air séance, nous raconte que sur ces mêmes terrains, il y a des années, un groupe de sorcières ont été brûlées vives. En tant que tel, le sol est riche en cendres et, comme nous le verrons bientôt, confère des pouvoirs surnaturels ou déclenche certaines des hallucinations psychédéliques les plus bizarres mises en scène depuis un certain temps.

Il serait intéressant de déchiffrer le chronomètre pour voir à quel point Elle vaLe temps d’exécution de se compose de montages sans dialogues et non narratifs, de fondus et de superpositions de gros plans extrêmes de peau, de terre déchirée, de vers, d’escargots, de globes oculaires, de liquide huileux, de galaxies et encore de globes oculaires. La musique originale de Clint Mansell correspond aux visuels enivrants (faisant parfois écho à certains opéras de Philip Glass avec des refrains « ahh ahh ») et le directeur de la photographie Jamie D. Ramsay baigne l’image dans un riche éclat bleu.

Ces images kaléidoscopiques apparaissent principalement la nuit, lorsque Gand se projette astralement dans les bois ou, plus bizarrement, devant le public du studio d’un talk-show où un célèbre réalisateur (Malcolm McDowell) annonce un remake de son film phare de 1969. Gand a joué dans l’original quand elle était adolescente et a été soignée par lui.

«C’était une époque différente», marmonne McDowell à certaines questions pointues, mais il est clair que ces visions ainsi que le pouvoir tiré d’un sol sacré et sorcier conduisent à un acte de vengeance. Et cela va impliquer beaucoup de black glop. (Pas depuis Panos Cosmatos Au-delà de l’arc-en-ciel noir est-ce que la boue a eu une telle résonance ! Ou été un conduit pour une sorte de transfert télékinésique bizarre!)

Elle le fera – Bande-annonce officielle | HD | IFC minuit

Au milieu de tout cela apparaît un autre angle : une grande partie de ce film est drôle. Cela est dû en grande partie à Les réactions de Krige face à Rupert Everett qui s’agite autour des bozos de son entourage. Krige tire beaucoup de profit de chaque tir de réaction.

L’actrice sud-africaine de 68 ans, probablement mieux connue pour avoir joué la reine Borg dans Star Trek : premier contact, est fascinant dans le rôle au bord de la folie. Le jour, elle a la langue acérée et est responsable, mais la nuit, comme dans tous les bons contes d’horreur populaires, elle est balayée par des forces plus grandes. Il y a quelque chose dans son regard enfantin qui met tout en lumière.

Le film de Colbert s’articule-t-il à la fin comme un puzzle logique ? Non, absolument pas. (Voici un bon endroit pour dire que le film vante Dario Argento comme producteur exécutif.) Mais pour un tourbillon d’émotion, Elle va vous emmènera faire un tour.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.avclub.com/she-will-review-alice-krige-charlotte-colbert-1849172128?rand=21406

Une critique de Paws Of Fury : La Légende de Hank
Une revue du carnage américain
Tags: Alice, avec, critiqué, Krige, Une
Яндекс.Метрика