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Une critique de Spiderhead de Joseph Kosinski
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Une critique de Spiderhead de Joseph Kosinski

Pour avoir une prémisse aussi simple et simple, c’est un exploit remarquable que le réalisateur Joseph Kosinski Tête d’araignée agit comme un cheval de Troie pour les questions contemporaines à plus grande échelle traitant du libre arbitre, de l’éthique, et l’éclairage au gaz dans l’industrie pharmaceutique. Le long métrage, adapté de la nouvelle de George Saunders « Escape from Spiderhead », illustre les dangers du pouvoir incontrôlé par des hommes jouant à Dieu, centré sur un Dr Feelgood louche dont les arrière-pensées transforment des sujets de test consentants en rats de laboratoire sans méfiance. Avec des performances agiles, un polissage soigné, un esprit sombre, des sentiments acérés comme des rasoirs et une bande-son infusée de Yacht Rock, le film se révèle être un effet séduisant.

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Au pénitencier et centre de recherche isolé de Spiderhead, un groupe de prisonniers se portent volontaires pour un programme de dépistage de drogues en échange d’une peine commuée. Ils ont chacun été équipé d’un MobiPak, un appareil d’administration installé sur le dos qui contient des produits chimiques modifiant l’humeur contrôlant tout, de leur libido à leurs capacités cognitives et linguistiques. Et chaque jour, ils sont chargés de réaliser des expériences psychologiques qui couvrent toute la gamme du banal (décrivant une personne ou un lieu) au plus difficile (choisir à qui doit être administré une drogue dangereuse).

Le responsable de la prison de fortune est Steve Abnesti (Chris Hemsworth), qui croit qu’il faut traiter ses prisonniers comme des invités et des collègues de travail, leur conférant un faux sentiment de sécurité et les manipulant ensuite pour qu’ils fassent ce dont il a besoin. Lui et son associé dévoué et naïf Mark (Mark Paguio) surveillent attentivement tout le monde à la fois pendant et hors de leurs séances de thérapie. Les hébergements de luxe modernistes, avec des classiques du rock doux diffusés dans les haut-parleurs pour garder les participants dociles, comprennent Jeff (Miles Teller), Lizzy (Jurnee Smollett), Heather (Tess Haubrich), Ray (Stephen Tongun), Rogan (Nathan Jones), et Sarah (Angie Milliken) coexistant dans une utopie relativement peu perturbée. Autrement dit, jusqu’à ce que cette étude de cas apparemment altruiste tourne horriblement mal, conduisant Jeff et Lizzy à soupçonner qu’Abnesti est plus un ennemi qu’un ami.

Les scénaristes Rhett Reese et Paul Wernick s’appuient sur le plan de la nouvelle de manière intéressante et astucieuse, modifiant la perspective du singulier au partagé, faisant de Jeff et Steve des protagonistes. Ils développent également de manière significative des liens délicats, comme ses thèmes sous-jacents de résonance et de résilience. Les arcs entrelacés du couple évoluent continuellement tout au long du film alors que les échelles plongent de manière prévisible dans des directions différentes, conduisant à un échange de pouvoir. La construction en couches des personnages donne un élan à l’histoire, poussant vers une conclusion simple, méchante, quoique légèrement pratique. Les cinéastes insufflent aux circonstances ordinaires une généreuse dose de farce comique, démontrée non seulement par le running gag de deuxième année impliquant un graffeur fécal, mais aussi par les séances qui mettent à l’épreuve le philtre d’amour de Steve.

Cependant, toutes les modifications apportées à partir du matériel source ne sont pas traitées avec autant de succès. Au-delà de Lizzy et des luttes secrètes auxquelles elle fait face, les femmes fonctionnent en grande partie soit comme une intrigue, soit comme une punchline. Le manque de certitude de la part des cinéastes ne permet pas de savoir si ce choix doit être interprété comme un commentaire subversif selon lequel même ce système de castes de la nouvelle vague, tout comme la société dysfonctionnelle en dehors des murs de la maison de correction, s’effondre dans le sexisme. De plus, une vieille blague homophobe s’insinue dans les débats et bloque les choses à la demande d’une partie mal conçue.

Cela dit, Kosinski et ses collaborateurs amplifient les personnages, leurs conflits et leurs énigmes avec le langage cinématographique. Il y a une forte dextérité visuelle dans son utilisation du montage, où la cinématographie de Claudio Miranda et les montages précis de Stephen Mirrione entrent en synergie, augmentant la tension et l’électricité, plongeant le public dans les enjeux et le psychisme. La conception de la production de la cabine brutaliste et scandinave de Jeremy Hindle et la conception des costumes d’Amelia Gebler nous éclairent sur les perspectives et les personnalités en jeu. Les compositions de Joseph Trapanese, qui oscillent entre l’humour délicieux et l’angoisse oppressante, complètent les variations tonales du récit. Des sélections de bandes sonores telles que « The Logical Song », « Feels So Good », « What A Fool Believes » et « Crazy Love » se déroulent parallèlement à l’escalade dramatique, présentant à la fois un objectif sonore et narratif.

Teller, à sa troisième sortie avec Kosinski, a une certaine aisance dans sa performance d’homme ordinaire en quête de rédemption et pris dans des conditions extraordinaires. Il insuffle à son personnage des nuances, de la force, et la vulnérabilité qui nous poussent à le soutenir. Smollett met le pathétique et le cœur au premier plan, notamment dans le troisième acte. Pourtant, c’est le vendeur de bateaux de démonstration et au discours doux d’Hemsworth, avec un côté sociopathe, qui est l’attraction principale. Steve n’est pas un archétype de méchant traditionnel et, associé à sa garde-robe stylisée et accessible, il constitue un personnage convaincant entre les mains compétentes de l’acteur.

Même si nous sommes en avance sur des détails plus petits qui définissent quelques catalyseurs essentiels (et peuvent probablement prédire où l’histoire mènera), le voyage entrepris est une aventure captivante guidée par des créateurs intuitifs. Ce n’est qu’une ivresse passagère, mais cette perfusion de dopamine de deux heures maintient son immersion éphémère tout le temps que nous y sommes connectés.

Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.avclub.com/spiderhead-review-joe-kosinski-miles-teller-chris-hemsw-1849052000?rand=21406

Une revue de la compétition officielle
Une critique de Bitterbrush, réalisé par Emelie Mahdavian
Tags: critiqué, Joseph, Kosinski, Spiderhead, Une
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