Les enfants et les stoners se réjouissent : les Minions sont de retour. Minions : L’Ascension de Gru utilise l’histoire du super-méchant naissant de Gru comme moyen de transport pour des détours plus maladroits et particulièrement addictifs des becs charabia inspirés des Trois Stooges/Marx Brothers/Looney Tunes, et la balade est considérablement plus agréable que ce à quoi on pourrait s’attendre. Personne ne prendra ces cacahuètes en polystyrène jaunes vêtues d’une salopette pour des hommes importants, mais le réalisateur Kyle Balda (Moi, méprisable 3) rachète la meilleure partie de la franchise qu’il a contribué à créer en donnant judicieusement à Gru – et à toute narration un peu plus sérieuse – une place au second plan par rapport au plus amusant que vous verrez de ce côté du catalogue Acme de Wile E. Coyote.
Steve Carell sur le génie des minions
Dans les années 1970, Gru (Steve Carell) portait encore des pantalons courts lorsqu’il avait l’ambition de devenir un super méchant. Après avoir découvert que l’équipe maléfique Vicious 6 est à la recherche d’un nouveau membre suite au décès du fondateur (et idole de Gru) Wild Knuckles (Alan Arkin), Gru postule pour le poste. Mais les membres de Vicious 6 refusent de prendre l’enfant au sérieux, même s’il réussit à voler l’amulette qu’ils comptaient utiliser pour conquérir le monde. Dans l’évasion qui s’ensuit, Gru confie l’amulette à Otto (Pierre Coffin), un serviteur bien intentionné mais peu fiable qui, comme on pouvait s’y attendre, la perd.
Tandis que Gru trouve un autre moyen d’apaiser les Vicious 6 – ce faisant, croisant la route d’un Wild Knuckles vengeur et pas mort, qui kidnappe Gru pour récupérer l’amulette pour lui-même – les Minions entrent en action pour localiser et capturer le objet précieux. Au cours de leur voyage, ils rencontrent un sympathique motard (RZA) et une instructrice d’arts martiaux réticente (Michelle Yeoh) qui les préparent, parfois par inadvertance, d’abord à sauver Gru puis à lutter contre les Vicious 6.
Il est facile de comprendre ce qui rend les Minions si attrayants pour les enfants : ils ont à peu près la même taille, ils sont infiniment joyeux, ils parlent avec des bêtises inintelligibles et ils montrent leurs fesses, beaucoup. On comprend également pourquoi ils ne peuvent pas ancrer un film à eux seuls, et ce n’est pas seulement parce qu’ils peuvent recruter Carell ou Sandra Bullock dans Minions, ou des frappeurs lourds comme Arkin, Henson, Yeoh et RZA pour frapper comme leurs homologues humains. Leur douce bêtise possède une sorte de charme anachronique, purement physique, qu’Hollywood a largement laissé derrière lui lorsqu’il a commencé à faire du cinéma parlant. Malheureusement, cela ne veut pas dire que quiconque se soucie à propos de ces personnages humains, peut-être en dehors de Gru, dont l’adulation des fanboys pour Wild Knuckles est si bien décrite ici qu’elle ne met jamais en péril ses (futures) ambitions diaboliques.
Balda et les co-scénaristes Matthew Fogel et Brian Lynch sont chargés d’enfiler une très fine aiguille entre les décors burlesques, avec juste assez d’intrigue pour à la fois tirer doucement sur la corde sensible du public et pour que ces délicieux petits idiots se mettent dans le pétrin. Ils parviennent à y parvenir, même si l’introduction d’Otto – un nouveau Minion, encore plus bête que Kevin, Stuart ou Bob – ne s’avère pas tout à fait être le triomphe d’Elmo à Grover qu’on imagine qu’ils avaient espéré. Là encore, Otto échange l’amulette contre une pierre de compagnie dont il tombe amoureux, alors il est peut-être injuste de ne pas évaluer les choix créatifs de ces films sur au moins une légère courbe.
Outre RZA, le motard particulièrement joyeux qui aide Otto dans sa quête de l’amulette, les voix des célébrités du film livrent leur dialogue avec une compétence sans intérêt, même si je paierais beaucoup d’argent pour regarder une vidéo en direct d’Arkin en train de lire de manière acariâtre. faire la queue dans la cabine et se demander à quoi il s’était inscrit. Coffin vole une fois de plus la vedette en tant que voix de tous les Minions, bafouillant et riant alors qu’ils s’écrasent, s’étirent et pètent (bien sûr) en réponse au stimulus qui les entoure.
Le décor des années 1970 donne aux cinéastes l’occasion de recruter des artistes modernes pour enregistrer des reprises de classiques comme « Funkytown » (St. Vincent) et « Hollywood Swinging » (Brockhampton), comblant ainsi le fossé entre passé et présent, adulte et enfant. Mais avec cinq films, courts métrages, une émission spéciale et une balade dans un parc à thème, il est clair que les Minions n’iront nulle part de si tôt, peu importe les queues qu’ils sont censés suivre. Finalement, La montée de Gru exerce un impact négligeable sur le voyage canonique des Minions. À tout le moins, le film rappelle les charmes caricaturaux des personnages, à la fois littéralement et thématiquement, et leur attrait transcendant.
Le texte ci-dessus est une traduction automatique. Source: https://www.avclub.com/minions-rise-gru-review-steve-carell-rza-taraji-henson-1849108874?rand=21406